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En matière de recrutement, « les entreprises n’ont pas eu beaucoup le temps de souffler entre la pandémie de Covid-19 et la crise actuelle. Des secteurs comme le médical, l’informatique, l’ingénierie manquent cruellement de personnel. La seule option pour certains profils est d’aller les chercher dans d’autres pays », explique ­Olivier Desurmont, président et cofon­dateur d’Anywr (anciennement Cooptalis), spécialiste du recrutement et du placement de candidats, qu’ils soient en free-lance ou salariés, dans le monde entier.

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Pour recruter à l’étranger, il ­convient de miser sur la motivation des candidats. Dans ce domaine, la France bénéficie d’une forte attractivité et d’un vivier de candidats francophones, en Afrique du Nord notamment. Fondée par Mehdi Houas, Tunisien d’origine, Talan recrute régulièrement en Tunisie où elle emploie 600 personnes sur un effectif global de 4 000 personnes. « Les écoles d’ingénieurs tunisiennes sont de très bonne qualité et bien plus féminisées qu’en France. De nombreux candidats ont envie de venir travailler en France. Nous en recrutons en local, les formons dans un parcours d’excellence et accompagnons ceux qui sont ­réellement motivés pour venir en France, car c’est un déracinement ! », détaille Nicolas Recapet.

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Le revers du recrutement sans frontières pour les entreprises françaises est que les ingénieurs français sont réputés et eux aussi très courtisés par les entreprises étrangères. « La formation des ingénieurs en France est exceptionnelle, même s’ils sont plus chers à embaucher que dans d’autres pays comme, par exemple, la Bulgarie.

Le Monde

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