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Cinq jours après l’agression de quatre pompiers en marge d’une manifestation à Tours, près de 200 soldats du feu se sont réunis ce mercredi 26 octobre pour dénoncer les agressions dont ils sont parfois victimes.

Ils sont plusieurs à avoir reçu des insultes au cours de leur carrière mais la violence dont sont victimes les pompiers va parfois plus loin. Cinq jours après l’agression de quatre d’entre eux en marge d’une manifestation à Tours, près de 200 pompiers se sont réunis devant la caserne Chassagne à Tours pour dire stop à la violence. 

“Je me suis fait frapper à Tours”

Rares sont ceux qui acceptent de témoigner. Un gradé explique avoir porté plainte à deux reprises au cours de sa carrière; une fois après avoir reçu des coups, une autre après des menaces de mort. “Ce genre d’agression n’arrive pas tous les mois, mais ça arrive assez souvent“, explique-t-il. 

Un peu plus loin, un représentant de la CGT affirme avoir reçu des coups en intervention, “je me suis fait frapper à Tours. On était là pour éteindre un feu de voiture, j’ai pris un coup dans mon casque, j’étais au sol, on s’est réfugiés derrière notre lance à incendie.

Caméras piéton et gilets pare-lame

La solution pourrait-elle venir de l’équipement ? Pour Anthony Chauveau, président du SPASDIS-CFTC, équiper les pompiers de gilets pare-lame et de caméras piétons ne règlera pas tout. “Cet équipement peut avoir un côté dissuasif mais cela veut aussi dire qu’on valide ce mode de fonctionnement dans notre société. Pendant qu’on y est, demain on portera un taser et une arme de poing ? On est sapeur-pompier, on est là pour sauver des gens.” 

Lui souhaiterait que les auteurs d’agressions contre les pompiers soient condamnés à des peines plus fermes.

France Bleu

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