Fdesouche

Face à ce chaos, nouvel épisode d’une crise sécuritaire, politique et humanitaire chronique à laquelle s’ajoute une reprise du choléra, le Premier ministre Ariel Henry a lancé un SOS à la communauté internationale. Un appel relayé par le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres qui a demandé au Conseil de sécurité d’envisager l’envoi d’une force armée internationale pour mettre fin à ce « cauchemar ».

Mais l’idée d’envoyer une nouvelle force étrangère ne fait pas l’unanimité, ni au sein de la population haïtienne ni au sein du Conseil de sécurité. « Alors que le gouvernement manque de légitimité et est incapable de gouverner, l’envoi d’une telle force d’action rapide aura-t-il le soutien des différentes parties en Haïti ou fera-t-il face à de la résistance voire provoquera-t-il des confrontations violentes avec la population ? », a lancé récemment l’ambassadeur chinois adjoint à l’ONU, Geng Shuang.

« Une force internationale apporterait un soulagement immédiat aux Haïtiens », estime Renata Segura, spécialiste des Caraïbes pour l’International Crisis Group. Elle pourrait « reprendre le contrôle des dépôts pétroliers », rétablir l’accès à l’eau potable cruciale contre le choléra, et rouvrir les routes bloquées par les gangs qui empêchent « le passage de l’aide humanitaire et des biens de première nécessité », poursuit-elle.

20 minutes

Fdesouche sur les réseaux sociaux