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Mais Anne et son mari avaient indiqué souhaiter mettre leur logement à disposition bénévolement pour 3 mois. Si elle a décidé de pousser le bouton orange Alertez-nous, c’est parce que les réfugiés sont toujours chez eux plus de 6 mois plus tard. “Et nous ne voyons aucune perspective“, dit-elle. “Nous avons contacté les différents organismes qui s’occupent des réfugiés ukrainiens et on nous a répondu que maintenant qu’ils étaient placés, ça n’était plus de leur ressort. Mon sang n’a fait qu’un tour.

Le CPAS a alors indiqué aux bénévoles que c’était à eux de trouver un logement pour la famille. “Ça devait juste être un accueil d’urgence pour permettre à l’Etat de se retourner“, soupire-t-elle. “Et en fait, maintenant, c’est à nous de jouer les assistants sociaux et de passer des heures au téléphone pour trouver une solution.” Et pour l’instant, le couple de Charleroi n’en trouve pas. “Ils ont uniquement un revenu du CPAS donc c’est compliqué“, explique Anne. ” De plus, les propriétaires sont très méfiants de leur statut de réfugiés ukrainiens et de leur confession musulmane. Je ressens même parfois des réactions d’animosité à leur encontre.

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