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Chez les défenseurs de l’environnement, c’est la soupe à la grimace. “Ce partenariat sape l’objectif même de l’événement qu’il parraine” fulmine John Hocevar, directeur de la campagne de Greenpeace pour la protection des océans.

​Voilà des années que les scientifiques tirent la sonnette d’alarme sur la pollution aux microplastiques, ces fragments qui asphyxient faune et flore, finissent dans nos assiettes ou nos poumons… Or Coca-Cola, qui recrache chaque année 120 milliards de bouteilles, le plus souvent jetables, passe pour l’un des principaux pollueurs au plastique de la planète. Le premier, même, selon l’ONG Break free from plastic. 

La baisse de la production de plastique est pourtant l’une des conditions essentielles pour tenter de limiter le réchauffement climatique en dessous de 1,5 °C d’ici à 2030, comparé à 1990. Tout comme une réduction drastique du recours aux énergies fossiles, dont est issu 99 %… du plastique.

Coca-Cola n’est pas le seul sponsor gênant. Parmi les autres partenaires de cette Cop27 figurent aussi de gros émetteurs de gaz à effet de serre : la compagnie aérienne EgyptAir, les groupes Vodafone (télécommunications), Microsoft (numérique) et IBM (informatique)… L’an dernier, parmi les dix sponsors majeurs de la Cop26 à Glasgow (Écosse) apparaissaient déjà Microsoft, mais aussi Jaguar Land Rover, Ikea, Unilever…

Ouest France

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