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03/10/2022

Prête à passer à l’acte, la jeune femme de 22 ans, interpellée par hasard dans le Val d’Oise, n’était fichée nulle part.

Une interpellation par ­hasard, dans une commune tranquille, d’une islamiste totalement inconnue qui, sur les réseaux cryptés, confiait à ses contacts sa volonté de passer à l’acte… Cette affaire inhabituelle et alarmante illustre, selon un expert de l’antiterrorisme, « l’extrême difficulté de repérer des individus “sous les radars” mais qui peuvent basculer à tout moment ».

Tout commence le 15 septembre dernier par un contrôle de police non loin du commissariat d’Enghien-les-Bains, dans le Val-d’Oise. Pas tout à fait un contrôle de routine puisqu’il vise une jeune femme de 22 ans portant le niqab. Et contrevenant ainsi à la loi du 11 octobre 2010 selon laquelle « nul ne peut, dans l’espace public, porter une tenue destinée à dissimuler son visage ». La jeune femme n’ayant pas de papiers d’identité, les policiers inspectent son téléphone portable… et tombent sur de la propagande islamiste alliée à des recherches sur la fabrication d’explosifs. Un cutter, encore dans son emballage, est également retrouvé dans son sac. Une perquisition effectuée à son domicile permet de retrouver de nouvelles traces de recherches pour la fabrication de TATP, la « mère de ­Satan », l’un des explosifs artisanaux particulièrement appréciés par les terroristes islamistes. Ainsi que de la propagande djihadiste et des notes manuscrites sur la commission d’attentats.

Les investigations sur cette islamiste, mise en examen et écrouée le 19 septembre pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle », ont permis par ailleurs de découvrir qu’elle avait fait part de sa volonté de passer à l’acte à plusieurs de ses contacts sur internet et qu’elle était de surcroît en relation avec des djihadistes installés dans la zone syro-irakienne. Ces contacts, via des messageries cryptées, seront au cœur de l’enquête.

Recherches sur des explosifs 

En résumé, l’inconnue d’Enghien était une fanatique très ancrée dans des idées djihadistes, voulant manifestement frapper et cherchant, via ses recherches sur le TATP, les moyens de commettre un attentat à la bombe. Tout en étant susceptible de basculer dans la violence avec des moyens plus rudimentaires (cutter, couteau…). Pour compléter le tableau, la jeune femme, qui n’a pas nié sa radicalisation devant les enquêteurs, souffre de problèmes psychologiques sans toutefois être un cas psychiatrique sévère.

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Le Figaro


20/09/2022

Une jeune femme, interpellée la semaine dernière dans le Val-d’Oise, a été mise en examen lundi à Paris et placée en détention provisoire pour des soupçons de projet d’attentat, a-t-on appris lundi de source judiciaire.

À l’issue de près de quatre jours de garde à vue, la suspecte a été présentée à un juge d’instruction antiterroriste du tribunal judiciaire de Paris qui l’a mise en examen pour association de malfaiteurs terroriste criminelle, a indiqué cette source. Elle a ensuite été placée en détention provisoire par un juge des libertés et de la détention, conformément aux réquisitions du parquet national antiterroriste (Pnat), a précisé la source judiciaire.

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La Provence


18/09/2022

Interpellée à Enghien-les-Bains dans le Val-d’Oise, une jeune femme de 22 ans a été placée en garde à vue ce vendredi, pour détention de documents relatifs à la commission d’attentats .

C’est, lors d’un simple contrôle, à Enghien-les-Bains dans le Val-d’Oise que la jeune femme a été interpellée. Hier, jeudi 15 septembre, selon le parquet national antiterroriste, des policiers croisent un jeune femme portant un voile intégral et procède à une vérification d’identité.

En inspectant son téléphone portable, les policiers s’aperçoivent qu’il présente des icônes relatives à la fabrication d’explosifs et contient des documents de propagande islamistes. Ils se saisissent ensuite de son sac à main et découvrent un cutter dans son emballage.

Les policiers se rendent ensuite pour une perquisition au domicile de la jeune femme et ils mettent la main sur des mentions manuscrites relatives à la commission d’attentats et d’autres documents sur des explosifs selon le parquet.

(…) Les policiers veulent connaître la nature exacte du projet de la jeune femme, savoir quels seraient ses éventuels contacts avec des organisations terroristes.

France 3

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