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La mosquée salafiste d'Obernai dans le viseur de Beauvau

13/10/22

La salle située rue de l’abbé Osterlé, au niveau du parking des Remparts, a été mise à la disposition de l’association franco-maghrébine et africaine d’Obernai il y a 15 ans par la mairie.

(…) France 3


Haïssant les «mécréants», le religieux se réjouissait des attentats et de voir «cramer» les caricaturistes. À la demande de Gérald Darmanin, le lieu de culte est désormais interdit.

La décision était attendue et le couperet est tombé mercredi. Selon nos informations, la préfecture du Bas-Rhin a prononcé la fermeture administrative de la mosquée d’Obernai. «Ce lieu de culte constitue un lieu facilitant la diffusion d’une idéologie radicale, notamment par les propos tenus par son imam qui manifeste une hostilité évidente envers la société française, multiplie les propos provocateurs et hostiles aux valeurs républicaines et encourage les fidèles dans cette vision radicale», assure-t-on place Beauvau, qui a placé l’imam dans son collimateur. Ce religieux intégriste, se faisant appeler «Abu Zakaria», a rejoint cette mosquée en 2017. Âgé de 39 ans et de nationalité française, le natif de Carcassonne est manifestement connu pour se livrer à un prosélytisme radical dans le Bas-Rhin depuis une douzaine d’années. Il y bénéficiait même d’une certaine aura après des jeunes localement.

(…) Le Figaro

28/09/22

Le ministère de l’Intérieur ne relâche pas la pression sur le front de l’islam radical. Selon nos informations, Gérald Darmanin a ainsi demandé que la mosquée d’Obernai (Bas-Rhin) puisse faire l’objet d’une procédure de fermeture. «Ce lieu de culte constitue un lieu facilitant la diffusion d’une idéologie radicale, notamment par les propos tenus par son imam qui manifeste une hostilité évidente envers la société française, multiplie les propos provocateurs et hostiles aux valeurs républicaines et encourage les fidèles dans cette vision radicale», assure-t-on place Beauvau, qui a placé l’imam dans son collimateur. Ce religieux intégriste, qui a rejoint cette mosquée en 2017, est manifestement connu pour se livrer à un prosélytisme radical dans le Bas-Rhin depuis une douzaine d’années.

(…)

Le ministère de l’Intérieur ne relâche pas la pression sur le front de l’islam radical. Selon nos informations, Gérald Darmanin a ainsi demandé que la mosquée d’Obernai (Bas-Rhin) puisse faire l’objet d’une procédure de fermeture. «Ce lieu de culte constitue un lieu facilitant la diffusion d’une idéologie radicale, notamment par les propos tenus par son imam qui manifeste une hostilité évidente envers la société française, multiplie les propos provocateurs et hostiles aux valeurs républicaines et encourage les fidèles dans cette vision radicale», assure-t-on place Beauvau, qui a placé l’imam dans son collimateur. Ce religieux intégriste, qui a rejoint cette mosquée en 2017, est manifestement connu pour se livrer à un prosélytisme radical dans le Bas-Rhin depuis une douzaine d’années.

«Depuis son arrivée, il s’est attelé à diffuser un islam salafiste, porteur d’une conception rétrograde de l’islam, hostile à l’Occident, multipliant les propos provocateurs à l’égard de la société française dont il rejette les valeurs, encourageant ainsi au repli identitaire et au séparatisme», précise-t-on de même source.

Discrimination à l’encontre des juifs, des homosexuels et des femmes

Déterminé, le ministère de l’intérieur renchérit : «Légitimant la polygamie, ce salafiste appelle à la discrimination à l’encontre des juifs, des homosexuels et des femmes, à l’égard desquelles il justifie également la violence de leur époux, notamment en cas d’adultère». Le religieux se voit en outre reprocher de «légitimer également le recours à la violence envers les caricaturistes et se réjouit des attentats, et tient des propos complotistes à leur sujet, déclarant qu’ils sont orchestrés par l’État français, islamophobe».

Aux yeux de la place Beauvau, ces «propos et agissements sont d’autant plus graves que l’imam dispose d’une forte influence auprès de jeunes qui se sont convertis et radicalisés sous son influence, certains ayant quitté la France pour aller étudier dans des écoles coraniques, en Égypte ou au Yémen». Enfin, regrettent les analystes du ministère de l’intérieur, «l’ensemble de ces propos et de ces agissements n’ont jamais fait l’objet d’une quelconque condamnation ou modération de la part du président ou du vice-président de l’association gestionnaire de ce lieu de culte, ou de ses autres membres, qui doivent donc être regardés comme les cautionnant».

www.lefigaro.fr

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