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“Noir de m…”, et ils l’ont battu à coups de pied et de poing dans la rue. Il s’agit du passage à tabac à motivation raciale subi à Centocelle samedi matin par un individu étranger qui, accusé publiquement de s’être déshabillé devant une fille, était entouré d’une dizaine de passants. Et battu avant l’arrivée des carabiniers de la station de Tor Sapienza, qui ont interpellé l’homme pour tentative de violences sexuelles sur mineur.

(…) Repubblica


Un jeune de 25 ans a été emmené à la caserne par les carabiniers : peu de temps avant, il avait été signalé par une fillette de 11 ans devant le restaurant tenu par sa mère. Les clients l’ont bloqué et l’ont couvert d’insultes racistes avant de lui donner des coups de pied. L’histoire sur Facebook

Un homme de 25 ans a été conduit à la caserne par une patrouille de carabiniers, escorté par d’autres voitures qui sont intervenus via Collatina à midi pour sauver le jeune homme à la merci de certaines personnes qui lui donnaient des coups de pied alors qu’il était déjà au sol et essayer de mettre sa tête à l’abri.

Il n’a pas été gravement blessé, mais – après une série d’enquêtes menées par les militaires de l’Arma – il a été menotté pour avoir agressé sexuellement une fillette de 11 ans, fille du barman du quartier, qui a tiré la sonnette d’alarme. Le jeune homme de 25 ans s’est ensuite enfui à pied mais a été immédiatement poursuivi et bloqué par des passants qui se sont fait justice eux-mêmes et pour cette raison ils sont désormais recherchés par les carabiniers. 

“Noir de m….”, lui ont dit plus d’une personne, selon le témoignage d’un habitant du quartier, Giancarlo Castelli, qui a couru pour tenter de se mettre entre le jeune homme et les “bourreaux” et a ensuite posté son témoignage sur Facebook : “Sous ma maison, j’ai assisté à un demi-lynchage du genre de ceux qu’on lit dans les journaux : j’entends crier “Arrêtez-le !”. Arrêtez-le !”, je m’approche et un groupe de personnes avait bloqué un garçon noir. Un type lui donne un coup de poing et il se retrouve au sol. Il reçoit également quelques coups de pied de la part de certains clients qui se trouvaient là par hasard. L’un d’entre eux me dit : Occupe-toi de tes affaires. Ne vous mettez pas en travers de notre chemin ou nous serons en colère contre vous”.

Selon Castelli, qui a pu être entendu par les carabiniers pour reconstituer l’histoire, le garçon a également reçu des coups de pied de la part de la mère de la fille violentée, qui a alors téléphoné au 112 et demandé l’intervention des carabiniers.

(…) Corriere.it

(Merci à Zian)

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