15/09/22
14/09/22
Jean-Luc Godard s’est prononcé contre la corrida, il a pris la défense de Roman Polanski lors de son arrestation en 2009, et s’est déclaré contre la loi Hadopi.
Jean-Luc Godard a pris position sur Israël et les Juifs depuis les années 1970, notamment apparaissant dans certains de ses films (Ici et ailleurs, Notre musique, etc.), ce qui lui a valu d’être accusé d’antisémitisme. Les premières controverses surviennent en 1974, lorsqu’il fait chevaucher une image d’Adolf Hitler avec celle de la Première ministre israélienne Golda Meïr, alors qu’il critique la Bible comme étant « un texte trop totalitaire » et qu’il établit des liens jugés offensant entre le génocide des Juifs et le conflit israélo-palestinien. Il tient au cours des années suivantes d’autres propos polémiques sur le peuple juif et les Israéliens, comparant notamment les Juifs aux nazis : « Les juifs font aux Arabes ce que les nazis ont fait aux juifs ».
Toutefois, Jean-Luc Godard se dit avoir été choqué par l’antisémitisme de son grand-père maternel et avoir culpabilisé par rapport à la Shoah. Pour son biographe Antoine de Baecque : « La question juive est récurrente, mais elle relève plutôt de l’antisionisme ». Il affirme également que ses propos sur le prophète Moïse qu’il émet à la télévision française en 1981, ont été mal compris.
En 2009, Alain Fleischer met en cause Jean-Luc Godard pour avoir tenu des propos antisémites lors du tournage de son film. En 2010, la presse américaine et des Juifs américains critiquent la remise d’un Oscar d’honneur à Jean-Luc Godard et protestent contre cette récompense, citant ses vues « anti-juives ».
En mai 2018, il rejoint le mouvement de boycott du cinéma israélien en signant la pétition contre la saison France-Israël de l’Institut français comprenant des Juifs israéliens.
