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En Île-de-France, certains préfèrent passer par des entreprises de location étrangères pour utiliser des voitures de luxe. Une méthode qui permet de disposer quelque temps de véhicules hors de prix à moindre coût, mais aussi d’échapper à de nombreuses amendes.

Il ne cherche pas les sportives, plutôt les berlines de grand luxe. Samir (tous les prénoms ont été modifiés), la vingtaine bien entamée, vit depuis toujours à Choisy-le-Roi (Val-de-Marne). Pourtant, sa plaque d’immatriculation n’a jamais été française.

Le Parisien

Si l’origine exacte de ces véhicules est floue, de forts soupçons planent sur leur illégalité : les rutilantes sportives pourraient être liées à des affaires de trafics ou de blanchiment d’argent sale. Elles seraient acquises en LLD pour une bouchée de pain en Pologne par des sociétés-écran, qui payent les premières mensualités avant de disparaître en emportant les voitures.

Celles-ci sont alors envoyées en France, où elles peuvent alimenter ces « business » de location durant quelques temps, avant que la justice polonaise ne parvienne à les faire saisir.

Avec des plaques d’immatriculation polonaises, il est également impossible de remonter jusqu’aux auteurs des infractions commises au volant de ces sportives de location, ni de les saisir : un moyen d’échapper aux sanctions, lorsque des infractions au Code de la route sont constatées sans interception, par un radar automatique par exemple.

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