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Sur la Côte d’Azur, les plages privées à l’épreuve des tests de discrimination raciale de SOS Racisme : « Plus facile d’obtenir un transat quand on est blanc, que quand on est une personne racisée » (MàJ : Les plagistes unis contre ce constat)

12/08/2022

Les plagistes unis contre ce constat : « Ce n’est pas du racisme racial, c’est du racisme fiscal. La femme du couple blanc est en robe longue avec un sac de marque, ce n’est pas le cas des deux autre couples »

Nice-Matin, le 12 août 2022

09/08/2022

Sur le bord de mer, chacun égrène les noms des plages privées qui défilent. « Celle-là, on ira. C’est des fachos », lance Aurore. A SOS-Racisme, on plaisante, mais jusqu’à un certain point. La veille, la juriste, âgée de 23 ans, a appelé plusieurs plages de Juan. Selon le nom de famille qu’elle donnait, certaines acceptaient ou non de prendre une réservation. « Avec un nom à consonance africaine, c’était complet. J’ai rappelé en donnant un nom bien français, et bizarrement il y avait encore de la place. » L’association soupçonne alors une discrimination qu’il s’agira de vérifier.

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Aurore, tableurs Excel et itinéraires en main, explique la manière de procéder. Trois couples de jeunes vont, chacun à leur tour, chercher à louer une place (transat et parasol) sur une plage privée. La particularité de ces groupes ? Leur couleur de peau ou leur origine. « D’abord, le groupe “Noirs”. Ensuite, le groupe “Maghrébins” ».

Enfin, « ce sera au tour du groupe “contrôle”, celui des Blancs. » Si on refuse l’entrée aux deux premiers couples mais pas au troisième, il y a discrimination raciale. Et pour la prouver, tout doit être filmé au téléphone. En cette période d’affluence, SOS-Racisme soupçonne ces établissements de filtrer leur clientèle en fonction de leurs origines. « Une logique de quota » que dénonce le président de l’association, Dominique Sopo.

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Le Monde


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