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Rendu le 1 er  août, un arrêt de la CJUE enjoint les Etats membres à ne pas bloquer dans leurs ports les bateaux d’ONG de sauvetage en mer. Une décision saluée par le quotidien italien de centre gauche « La Repubblica », qui y voit aussi un revers pour le parti populiste anti-migrants de Matteo Salvini.

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Juin 2019. Les autorités italiennes empêchent le bateau de l’ONG allemande Sea-Watch d’accoster sur l’île de Lampedusa, avec à son bord 53 migrants. A la tête du ministère italien de l’Intérieur à l’époque, Matteo Salvini , dirigeant de la Ligue du Nord, parti d’extrême droite anti-migrants. Le bras de fer entre celui-ci et la capitaine du navire, Carola Rackete , ponctuera la séquence médiatique d’alors.

Au fil des années, l’histoire s’est répétée, avec en toile de fond une question juridique non tranchée : les autorités nationales d’un pays de l’UE ont-elles le droit de contrôler, voire de bloquer un navire dont l’activité principale est le sauvetage en mer ?

Une décision de justice qui priorise le sauvetage

« Les bateaux d’organisations humanitaires qui font du secours en mer ne peuvent pas être contrôlés par l’Etat où elles débarquent. A moins qu’il n’y ait un risque évident de danger pour la sécurité, la santé ou l’environnement », statue la juridiction, ajoutant que si contrôle il y a, celui-ci doit être dûment justifié par les autorités compétentes et non arbitraire.

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Les Echos

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