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Femmes violées en Afrique du Sud : les migrants illégaux pointés du doigt (MàJ : la tension ne retombe pas, armés de machettes, des habitants en colère mettent le feu à une maison censée appartenir à un clandestin)

11/08/2022

Armés de machettes, de clubs de golf et parfois même de marteaux, cette foule d’habitants en colère met le feu à cette maison située dans un township près de Johannesburg et censée appartenir à un mineur clandestin.

La tension ne retombe pas, plus d’une semaine après le viol collectif de huit femmes dans une ville minière près de la capitale économique. Et les coupables, selon la population, seraient des étrangers qui travaillent dans des mines clandestines. Des dizaines d’hommes accusés d’être impliqués dans cette affaire ont déjà été présentés à la justice.

Malgré cela, la population continue d’exprimer son ras-le-bol face à une police jugée trop molle.

Après l’agression sexuelle, des milliers de manifestants sud-africains ont pourchassé des mineurs clandestins et incendié des maisons.

À Johannesburg, des gangs armés se battent pour le contrôle des mines abandonnés afin d’exploiter ce qu’il reste d’or. Des migrants venus principalement du Lesotho, du Zimbabwe et du Mozambique. Leur présence suscite la peur et un ressentiment croissant parmi une partie des Sud-Africains.

Africa News


05/08/2022

En Afrique du Sud, un viol collectif, commis la semaine dernière contre huit femmes lors du tournage d’un clip près d’une mine abandonnée en banlieue de Johannesbourg, attise les colères. La question des migrants illégaux est de nouveau au coeur des débats, alors que des mouvements xénophobes secouent régulièrement le pays

Une petite foule s’est rassemblée devant la cour où comparaissent une soixante de personnes arrêtées suite à ce drame. La police accuse les « zama zama », le surnom donner aux mineurs illégaux souvent originaires de pays voisins, d’être auteurs du crime. Les forces de l’ordre ont, depuis, arrêté plus d’une centaine de personnes appartenant à ces communautés, pour différents motifs, sans qu’aucune ne soit pour l’instant directement liée à ce viol. Le choc et la colère ont rapidement déplacé le débat sur les violences faites aux femmes à la question des migrants illégaux.

Chaque parti se fait face, de l’ANC à la DA en passant par de plus petites formations. Pour Mantshadi Teleko, des Combattants pour la liberté économique (EFF), il s’agit de soutenir le droit des femmes : « Les femmes ne sont pas en sécurité ici. On a même peur d’aller le soir au supermarché en bas de chez nous ! Et je pense que les hommes dans ce pays doivent apprendre comment se comporter. »

Mais des pancartes n’hésitent pas à faire le lien avec la nationalité étrangère des personnes arrêtées. « Il y a un problème de migrants illégaux, assène Pule Mabe, porte-parole de l’ANC. Nous avons établi que notre gouvernement doit renforcer les lois et les contrôles, pour qu’on puisse résoudre le problème des sans-papiers qui commettent des crimes horribles. »

(…) RFI


30/07/2022

Un gang d’hommes armés s’est introduit jeudi sur le tournage d’un clip vidéo dans la périphérie de Krugersdorp, à l’ouest de Johannesburg, et a violé huit jeunes femmes qui faisaient partie du casting près d’une petite ville sud-africaine, a annoncé ce vendredi la police. Le ministre sud-africain de la Police, Bheki Cele, a déclaré que trois suspects sur une vingtaine ont jusqu’à présent été arrêtés, ajoutant que le gang avait attaqué l’équipe du casting pendant qu’elle était en train de décharger des équipements et de préparer un décor.

Toujours selon le ministre, les femmes présentes lors du casting étaient âgées entre 18 et 35 ans. Il a également souligné qu’une de ces femmes avait été violée par dix hommes et une autre par huit. Des hommes ont également été déshabillés et dépouillés de leurs effets personnels. « Il semble qu’ils (les suspects) soient des ressortissants étrangers, en gros ce sont des zama zamas (mineurs illégaux) », a déclaré M. Cele devant des journalistes en marge de la conférence politique de l’ANC, le parti au pouvoir, à Johannesburg.

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Le Parisien

En raison de viols et de vols de masse présumés, la police sud-africaine a abattu deux suspects et arrêté 65 autres. L’opération de police à grande échelle à Krugersdorp près de Johannesburg a suivi le vol d’une équipe de tournage. Les hommes ont attaqué l’équipage alors qu’ils installaient leur équipement, a déclaré le ministre de la Police Bheki Cele. Les agresseurs ont ordonné à tout le monde de s’allonger sur le sol, puis ont violé huit femmes.

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« On dirait qu’ils sont des étrangers », a déclaré Cele, ajoutant qu’ils sont « essentiellement des zama zamas » – le terme fait référence aux travailleurs qui creusent illégalement dans les mines d’Afrique du Sud. En moyenne, un viol est signalé à la police toutes les douze minutes en Afrique du Sud. On peut supposer qu’un grand nombre de cas non signalés sont signalés.

[…]

20 Minutes

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