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Le député européen LR ,François-Xavier Bellamy, est revenu, dimanche 3 juillet sur Europe 1, sur la situation économique de la France, la nomination de Pap Ndiaye, la crise de l’éducation nationale, mais aussi la perte de sens du débat démocratique et la recomposition politique à l’Assemblée Nationale. Il estime que «l’arithmétique de l’Assemblée Nationale aurait dû confier la Commission des finances au RN. »

François-Xavier Bellamy a critiqué la politique économique d’Emmanuel Macron et de Bruno Le Maire , lequel a expliqué que nous avions atteint «la côte d’alerte ». […]  Il a ajouté que le gouvernement « n’a pas arrêté de distribuer des chèques » afin d’éviter la gronde des Français.

Pour le député, « si nous sommes autant endettés, c’est que nous n’avons cessé d’importer au lieu de produire, d’investir dans notre parc nucléaire par exemple. Plutôt que de résoudre les problèmes à la base, on a distribué de l’argent public. Cette politique est une folie. » Il a également déclaré qu’à l’approche de la loi sur le pouvoir d’achat, il faudra faire un choix : « soit on continue à donner des chèques, soit on baisse les charges qui pèsent sur le travail », optant pour la seconde option.

Fidèle aux idées de droite qui promeuvent le travail – « nous sommes dans une situation terrible dans laquelle nous gagnons parfois [plus] à ne pas travailler plutôt qu’à travailler » -, il a mis en avant ses idées pour tenter de régler la situation actuelle : « Il faut des mesures ciblées envers les plus précaires, les plus fragiles […] Pour les actifs, et c’est le sujet majeur, il faut absolument que l’effort de l’Etat ne multiplie pas les allocations. Des milliers d’entreprises disent que leur plus gros problème est qu’elles n’arrivent pas à recruter. »

[…] «Il y a un immense problème d’allocation des moyens budgétaires aujourd’hui, on voit que l’Etat est démuni dans toutes les fonctions régaliennes (sécurité, école, hôpital). Il faut remettre de l’argent. »  […]

Pap Ndiaye, le ministre de l’Education nationale en a également pris pour son grade : « Je l’ai accueilli [sa nomination] comme une catastrophe car l’école est le sujet majeur de notre avenir. Se mettre au travail passe d’abord par la qualité du travail et si on veut que la France relève la tête demain, qu’elle soit de nouveau capable de produire, de rayonner, d’exporter, de garder sa souveraineté, il faut que des générations bien formées arrivent aux responsabilités. » Il a ajouté : « On nomme un ministre dont la priorité est d’expliquer que la France est coupable de racisme structurel. Si l’école est la plus inégalitaire de l’OCDE, ce n’est pas parce que la culture française est structurellement raciste, mais parce qu’elle n’est plus transmise. On n’apprend plus les fondamentaux. » […]

Pour lui, « notre débat politique n’a plus rien à voir avec la réalité. Dans notre pays, aucune force politique ne remet en cause la loi Veil. Ceux qui portent et poussent ce débat, dans l’Etat du pays, signent leur responsabilité politique. Je n’en peux plus de cette politique délirante sur ces sujets. » […]

Quant à la polémique liée à la nomination d’Eric Coquerel à la présidence de la Commission des finances de l’Assemblée Nationale , il a battu en brèche le récit du RN expliquant que LR avait soutenu le candidat d’extrême-gauche […] « Je ne les ramène pas dos-à-dos. Sur certains sujets, nous avons des désaccords avec le RN – sur le pouvoir d’achat par exemple -, mais ma position est très claire : l’arithmétique de l’Assemblée Nationale aurait dû confier la Commission des finances au RN. »

msn/Paris Match

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