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27/06/22

Face aux enquêteurs, Maixent D. reconnaît les faits : il se rappelle avoir saisi un couteau et s’être réveillé dans une mare de sang. Ce geste, d’une extrême violence, serait survenu après que son hôte a tenté d’abuser de lui (1), provoquant une altercation entre les deux hommes, qui se serait achevée à la pointe d’un couteau.

Arrivé en France en 2017, l’étudiant était inconnu de la justice avant le meurtre de Bertrand L., ancien directeur d’un supermarché dans le quartier des Deux-Lions, à Tours.

(…)

(1) Bertrand L. avait déjà fait l’objet d’un signalement pour des gestes à caractère sexuel envers un mineur non accompagné.

La Nouvelle République


04/01/19

Le corps de la victime a été retrouvé à son domicile, six jours après le meurtre. La victime serait Bertrand Louiset, ancien directeur du Monoprix des Deux Lions.

Il accueillait chez lui, un migrant de 22 ans, originaire de la Côte d’Ivoire. Ce dernier a été interpellé le 17 décembre 2018. Il a reconnu avoir tué son hôte.

Le mobile du meurtre reste encore à déterminer, mais selon nos sources, une violente dispute aurait éclaté entre la victime et son meurtrier présumé. Bertrand Louiset aurait demandé à l’homme qu’il recueillait de quitter l’appartement.

Le jeune migrant aurait alors tué Bertrand Louiset de 28 coups de couteau.

(…) Le meurtrier est arrivé en France en 2017 grâce à un visa étudiant, qui avait depuis expiré du fait de résultats insuffisants aux examens.

(…) La Nouvelle République

Depuis avril dernier, il était aussi engagé auprès d’Utopia 56, une association d’aide aux migrants.

Le Figaro

(Merci au chat)


02/06/15

Campement de migrants de La Chapelle: quelques heures avant le démantèlement

Vers 20h, une camionnette blanche s’arrête en face du campement. L’homme qui en sort, chauve, la cinquantaine et le sourire franc, est un directeur de supermarché, Bertrand Louiset. Il amène avec lui trois marmites de soupe avec des morceaux de poulet, et distribue le tout dans des barquettes. Illico, une file d’attente de plusieurs dizaines de mètres se constitue. Certains jouent des coudes. Une dispute éclate. Il serre les dernières louches de son bouillon un peu plus loin, au calme. Il était déjà passé la veille. “J’ai fait ma tambouille dans ma cuisine, et je l’ai apportée, c’est aussi simple que cela”, commente-t-il, se félicitant au passage des mesures récemment votées à l’Assemblée nationale contre le gaspillage alimentaire dans les moyennes et grandes distributions. Plutôt que de jeter les invendus de son supermarché, il donne les produits périmés mais encore consommables. “Si tout le monde faisait comme moi, il n’y aurait plus besoin d’associations !”, s’amuse-t-il.

Les Inrocks



Bernard Louiset, directeur de supermarché, distribue le diner avec des restes
Trop de monde autour de Bertrand Louiset qui recule pour reformer une file

Réfugiés de La Chapelle : au marché de la misère

Une queue commence à se former le long des barrières, sur une cinquantaine de mètres. Organisés, calmes, patients bien qu’affamés, les réfugiés ont vu arriver le camion de Bertrand Louiset ; « un musulman », insiste Fady. Il descend du camion deux grosses marmites et des dizaines de petites barquettes jetables. « Je suis directeur d’un supermarché et, depuis 20 ans et en dépit de la réglementation, je donne les invendus à des SDF. Mais là, je suis un peu conforté dans mon action parce que depuis une semaine il n’est plus obligatoire de mettre les produits périmés au container avec de la Javel dessus. […] Hier j’ai amené des produits crus, des fruits des légumes, mais aujourd’hui comme j’avais des poulets, je les ai cuisinés ce matin pour leur amener. »

The Dissident

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