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Une centaine de personnes endeuillées par des homicides, notamment des règlements de compte, ont manifesté pour demander justice.

Marie ne parvient pas à contenir ses larmes. Sous ses yeux humides défile un ballet de cercueils en carton, entreposés un à un devant le palais de justice​ par la centaine de manifestants qui se sont donné rendez-vous dans la chaleur de ce mercredi matin. « La preuve qu’ils n’avaient rien fait nos enfants, sanglote Marie. C’est pas parce qu’on fait un peu le guetteur que certains peuvent assassiner des enfants. Ce sont des monstres. C’est quoi ce monde ? »

« Le risque, quand il ne se passe rien du côté de la police, c’est qu’au final, les gens se fassent justice eux-mêmes », craint Marie. 

Sur les cercueils, aucun prénom n’est issu du calendrier grégorien. « Nous vivons dans les quartiers Nord mais nous sommes aussi des victimes, s’emporte Laëtitia, la tante de Rayanne. Nous voulons montrer aux yeux du pays des droits de l’Homme que nous sommes des victimes sacrifiées pour des considérations budgétaires. C’est une honte ! »

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