Fdesouche

Une provocation de plus de la part des Verts ? Lors d’un récent tweet, l’un des vice-présidents de la métropole de Lyon, dirigé par les écologistes, se félicite de la mise en place de pistes cyclables «non genrées». Fabien Bagnon, en charge de la voirie et des mobilités actives, y déclare: «C’est d’ailleurs la communauté de femmes à vélo @beyondmybike qui participe aux réunions techniques avec les équipes des #VoiesLyonnaises pour concevoir des pistes non genrées et donc inclusives.»

Des propos qui ont fait grincer sur les réseaux sociaux, où Fabien Bagnon a été pris à partie par des internautes excédés et interloqués. «Féministe et écologiste, je suis totalement dépassée par les discours perchés de certains élus!…», lâche l’un d’eux. «Même le sujet de la piste cyclable est incluse dans le rapport de force permanent crée par @EELVLyon. C’est vraiment fatigant», lance un autre tandis qu’un troisième avoue son incompréhension: «Je suis une cycliste et je ne comprends pas non plus. Pourquoi fourrer ces mots partout et surtout n’importe où ? On dirait que vous ne savez même plus de quoi vous parlez. Faites des pistes cyclables toutes simples, le reste on s’en fout !» Plus loin encore, une autre réaction : «Après le burkini à Grenoble, la piste non genrée à Lyon».

Avec ce tweet, les mobilités douces, -appellation qui englobe le vélo-, ne le sont plus tant que cela dans la capitale des Gaules… Puisant dans le vocabulaire woke qu’affectionnent les Verts, Fabien Bagnon trouve ainsi le moyen de créer la polémique sur un terrain que l’on croyait neutre: les pistes cyclables. Que veut-il faire, au juste? Créer des voies qui seraient réservées à une minorité qui ne se sent ni homme, ni femme et qui bataille pour être reconnue ? Attaqué, l’élu vert s’explique sur un autre tweet: «Quand on parle d’aménagement non genré, on cherche à identifier ce qui peut freiner son utilisation par un genre». Mais en quoi les hommes auraient-ils empêché le développement du vélo chez les femmes ?

Dans les couloirs de la métropole, où certains sont embarrassés par cette sémantique, on cherche à décrypter la pensée de l’élu: «La collectivité var créer 250 kilomètres de pistes cyclables sécurisées car séparées du reste de la circulation. Si bien que tout le monde pourra les utiliser en toute sécurité. Les hommes comme les femmes».

Le Figaro

Fdesouche sur les réseaux sociaux