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Les dirigeants de l’Église ont soutenu les ministres du SNP qui ont supprimé les évaluations psychologiques pour les personnes transgenres souhaitant obtenir un certificat de reconnaissance du genre.

Mais l’Église d’Écosse a admis qu’elle était divisée sur la question de savoir si l’âge minimum pour l’obtention d’un certificat devait être abaissé de 18 à 16 ans.

Le gouvernement écossais a publié une législation visant à accélérer et simplifier le processus d’obtention d’un certificat de reconnaissance de genre pour les personnes transgenres.

Les plans, soutenus par tous les partis à l’exception des conservateurs écossais, supprimeraient la nécessité d’un diagnostic de dysphorie de genre avant qu’une demande de certificat de reconnaissance de genre (GRC) puisse être faite.

La législation abaisserait également de 18 à 16 ans l’âge minimum requis pour déposer une demande et réduirait de deux ans à trois mois la période requise pour qu’une personne transgenre vive dans son “genre acquis”, suivie d’une période de réflexion de trois mois.

Demain, la commission de l’égalité, des droits de l’homme et de la justice civile de Holyrood recueillera les témoignages de responsables ecclésiastiques sur la législation, dont l’Église d’Écosse, la Conférence épiscopale catholique d’Écosse et la Société humaniste d’Écosse.

Dans un document soumis aux députés, David Bradwell, de l’Église d’Écosse, a réagi à une partie de la réglementation qui supprime l’exigence d’un diagnostic médical de dysphorie de genre pour obtenir un certificat.

M. Bradwell a averti que “beaucoup de temps s’est écoulé” depuis la dernière législation en 2004, ajoutant que “des développements significatifs ont eu lieu dans la compréhension publique des problèmes auxquels sont confrontés les personnes transgenres”.

Il a ajouté : “À la lumière de l’expérience des 18 dernières années, nous pensons qu’il est juste que l’Écosse envisage une nouvelle approche du processus, qui mette davantage l’accent sur les besoins pastoraux et émotionnels de la personne qui demande un certificat de reconnaissance de genre, et qui aligne le processus écossais sur celui d’un nombre croissant d’autres juridictions internationales”.

Il a déclaré que l’Église d’Écosse est “convaincue de l’évidence que la suppression du diagnostic médical est nécessaire”.

M. Bradwell a ajouté : “La compréhension de l’Organisation mondiale de la santé selon laquelle le transgenre ou l’identité de genre diverse n’est pas un trouble mental ou comportemental doit être reconnue

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The Herald

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