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02/05/2022

L’adjoint au maire d’une municipalité de Haute-Savoie a voulu agir à la place de la justice, excédé par des Roms qui s’étaient installés pour la troisième fois dans la maison de ses parents.

Cette situation est presque devenue récurrente pour le premier adjoint au maire de Marcellaz-Albanais en Haute-Savoie.

(…)

Les gendarmes ne les expulsent pas car il y a des enfants

Mais la famille composée de sept personnes refuse de quitter la maison. L’homme qui a déjà eu affaire à cette situation confie même que “c’est un cauchemar qui recommence”, comme le rapporte Le Dauphiné Libéré.

(…) Une dispute éclate, l’un des squatteurs se serait saisi d’un couteau pour les menacer le propriétaire aurait alors fait usage d’une bombe lacrymogène.

Au vu des cris échangés, les voisins ont averti les forces de l’ordre et le propriétaire a été placé en garde à vue durant quelques heures.

Les squatteurs retrouvés avant de passer en Italie

La famille a quitté la maison quelques jours après. Elle a été interceptée par le service des douanes à Chamonix le 21 avril.

Les membres de la communauté accusent le propriétaire de les avoir amenés jusqu’à la frontière pour qu’ils aillent en Italie, une accusation réfutée par l’élu.

En revanche, il a déclaré qu’il allait vendre la maison pour qu’une situation comme celle-ci ne se reproduise plus. Et en attendant, la porte d’entrée restera murée.

Midi Libre


23/04/2022

Excédé, un habitant a tenté, vendredi dernier, de faire sortir de force une famille de Roms qui occupe la maison de ses parents décédés.

C’est le cauchemar des propriétaires. Inoccupée depuis cinq ans, une maison située avenue d’Aix-les-Bains à Seynod est squattée depuis mercredi 13 avril par des gens du voyage. C’est une famille de Roms, composée de 7 enfants et de 3 adultes, qui y a élu domicile. Prévenu par ses voisins, le propriétaire du logement connaît bien cette situation de squat.

C’est la troisième fois, en cinq ans, que la demeure, celle de ses parents décédés, est occupée illégalement par des gens du voyage. « Les deux fois précédentes, ça s’était bien passé. Les gendarmes sont venus et les squatteurs sont partis sans problème. Là, c’est plus compliqué », commente le propriétaire, qui souhaite rester anonyme. « On n’a pas voulu vendre cette maison tout de suite, car le deuil n’était pas fait », précise-t-il par la suite.

Cette fois, les occupants ne sont pas décidés à partir, malgré la présence des gendarmes, intervenus une première fois sur les lieux le mercredi 13 avril, avec le PSIG, le peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie. « Ils ont commencé à vider les affaires. Après, il y a eu un appel, et un gendarme a dit : on n’expulse pas, il y a des enfants ».

Une maison devenue squat

(…) Considérant cette situation sans issue, le propriétaire décide de déloger cette famille de Roms par ses propres moyens. « Je suis censé engager une procédure pour les faire expulser. Mais vous connaissez la lenteur de la justice, ça va prendre des mois et la maison est déjà dans un sale état », relève-t-il.

Vendredi 15 avril, il se rend sur place, accompagné d’un ami. Muni d’une brouette remplie de parpaings puis de ciment, il veut condamner l’entrée en érigeant un mur afin d’obliger les occupants à sortir. Mais malgré la progression du mur, aucun d’eux n’a bougé. « Je pensais que ça les ferait sortir, mais visiblement ça ne les dérange pas », déplore le propriétaire.

Leur réclamant une nouvelle fois de sortir, ce dernier finit par perdre patience. Armé d’une bombe lacrymogène, il en fait usage dans la cuisine, où se trouvait la famille avec les enfants, en tirant vers le sol. Mais le geste déplaît fortement à l’un des Roms, probablement le père, qui hausse le ton. « Vous croyez que ça me fait plaisir d’en arriver là ? », lui rétorque l’habitant.

Intervenus sur les lieux, les gendarmes ont interrogé le propriétaire de la maison, placé en garde à vue, et la famille de Roms. Une enquête a été ouverte.

L’Essor savoyard

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