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19/10/2023

(…) Mamadou Diallo a été condamné à 16 ans de réclusion criminelle pour le meurtre de Catherine Burgod, le 19 décembre 2008, dans le bureau de poste de Montréal-la-Cluse. L’avocat général, Éric Mazod, avait requis 30 ans. (…)

Le Figaro

(Merci à Julien.)


15/04/2022

Le parquet général de la cour d’appel de Lyon a annoncé mardi à l’AFP avoir fait appel de l’acquittement de Mamadou Diallo, le 4 avril, pour le meurtre d’une postière en 2008 dans l’Ain. “Le parquet général a interjeté appel de la décision d’acquittement” de M. Diallo, a-t-il été indiqué à l’AFP.

(…) Le corps de Catherine Burgod, 41 ans, a été découvert le 19 décembre 2008 à 09h05 dans l’arrière-boutique de la petite poste de Montréal-la-Cluse, baignant dans une mare de sang. Vingt-huit coups de couteau ont été relevés sur le corps de cette mère de deux enfants, enceinte de 5 mois. La piste crapuleuse a rapidement été suivie par les enquêteurs, une somme évaluée à 2490 euros ayant été dérobée. Mais l’arme du crime est restée introuvable et aucun témoignage probant n’avait permis de faire avancer l’enquête.

Actu 17


04/04/2022

Mamadou Diallo, 32 ans, a été acquitté “au bénéfice du doute”, selon la présidente, pour le meurtre de Catherine Burgod, le 19 décembre 2008, dans l’agence postale de Montréal-la-Cluse.

Il a été condamné pour vol simple à deux ans de prison.

Le Progrès


“50 nuances de mensonges”: une peine de 30 ans de réclusion a été requise lundi devant la cour d’assises de l’Ain à l’encontre de Mamadou Diallo, accusé du meurtre sanglant d’une postière en 2008, crime dont il se dit innocent.

“Je ne crois pas à la thèse du spectateur profiteur (…) et si on n’est pas spectateur, c’est qu’on est acteur de la scène”, a déclaré l’avocat général Eric Mazaud, relevant la “constante adaptation dans le mensonge” de l’accusé.

“Il ment jusqu’à l’absurde, sur son heure d’arrivée, sur sa présence sur les lieux, sur le motif de sa présence, sur la présence de sang sur lui”, énumère le magistrat.

Confondu par son ADN dans le bureau de poste près de dix ans après le meurtre, Mamadou Diallo assure s’être rendu sur les lieux mais avoir pris la fuite en s’emparant d’une liasse de billets après avoir découvert le cadavre de la victime.

“Depuis le début, je déclare que je suis innocent, je n’ai rien à voir avec la mort de cette pauvre femme”, a assuré à plusieurs reprises devant la cour d’assises l’accusé de 32 ans.

Le corps de Catherine Burgod, 41 ans, avait été découvert le 19 décembre 2008 à 09H05 dans l’arrière-boutique de la petite poste de Montréal-la-Cluse, baignant dans une mare de sang. 28 coups de couteau étaient relevés sur le corps de cette mère de deux enfants, enceinte de 5 mois.

Le Point


29/03/2022

Le procès du meurtrier présumé de Catherine Burgod, retrouvée morte en décembre 2008 au bureau de poste de Montréal-la-Cluse, dans le haut-Bugey, se poursuit.

« Cette autopsie m’a marqué considérablement. À cause de la rudesse toute particulière de la fin de cette femme qui a vu venir la mort, en cédant sous l’assaut des coups », a expliqué le Pr Daniel Malicier, ancien directeur de l’Institut médico-légal de Lyon.

Le légiste a recensé 28 plaies sur le corps de Catherine Burgod. Douze plaies sont dites “de défense” et se trouvaient sur l’avant-bras gauche et la main gauche, la victime ayant cherché à se protéger de l’avalanche de coups de couteau qui la visait.

Deux plaies superficielles ont été constatées au visage, neuf plaies au sein gauche et cinq plaies dans la région cervicale. Six plaies sont considérées comme “vitales”, ayant entraîné la mort, deux au cou et quatre dans le sein.

L’accusé avait avancé plusieurs versions au gré des éléments que lui soumettaient les gendarmes. Il avait d’abord expliqué avoir paniqué en découvrant le corps avant de partir dans l’entreprise qui l’accueillait en stage. Avant d’expliquer qu’il était repassé chez lui en voiture. Il ne se souvenait pas d’avoir touché quoi que ce soit dans l’agence et la salle de repos, ni d’avoir rien volé. Ni d’avoir touché la victime. Puis il avait expliqué qu’il avait emmené un gilet posé sur une chaise pour essuyer du sang sur son pantalon, qu’il aurait pu tacher en se baissant. Il ajoutait qu’il avait aperçu une liasse de vingt billets de vingt euros dans un placard et s’en était emparé en quittant l’agence.

Le Progrès

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