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Arrivée cinquième au premier tour de la présidentielle avec un score humiliant, derrière Éric Zemmour, la droite LR a vu son socle électoral dépérir après deux décennies de tiraillements idéologiques. Une fin de cycle que Valérie Pécresse aura incarné de façon éclatante.

La politique est tributaire de logiques implacables et d’ironies cruelles. L’élimination de Valérie Pécresse, arrivée cinquième de ce premier tour d’élection présidentielle, produit trois échos qui illustrent la chose à merveille. D’abord résonne à nos oreilles celui des échecs électoraux cuisants dont regorge l’Histoire, l’un des plus récents étant l’effondrement du socialiste Benoît Hamon, il y a cinq ans. Cette fois-ci, le résultat est encore plus humiliant : la candidate Les Républicains est donnée sous la barre des 5% des suffrages exprimés ce dimanche 10 avril. C’est moins du quart du score réalisé par François Fillon en 2017. Une humiliation qui a presque rendu aphones les quelques centaines de personnes venues à la soirée électorale organisée à la Maison de la Chimie.

(…) Marianne

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