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Bols chauds de goulash, offres d’hébergement ou tout simplement un mot de réconfort: les Hongrois ont accouru ce week-end à la frontière avec l’Ukraine pour apporter leur soutien aux réfugiés poussés sur la route par l’invasion russe.

Même le Premier ministre souverainiste Viktor Orban, connu pour sa politique anti-migrants, a fait le déplacement et assoupli les strictes règles d’asile du pays.

C’est “un devoir moral”, souffle Janos Molnar, qui attend au poste-frontière de Tiszabecs avec une pancarte écrite en ukrainien pour proposer le gîte à “ces gens qui ont vécu l’enfer”.

“J’ai trois chambres vides à la maison”, explique le quinquagénaire à l’AFP.

Son attente sera de courte durée. Il hébergera un groupe d’Ukrainiens originaires des régions meurtries de l’est, reconnaissants de cette main tendue après un long et éprouvant périple en train.

(…)

Selon les chiffres de la police, plus de 70.000 personnes sont entrées en Hongrie depuis le lancement de l’offensive russe jeudi.

Très vite, les citoyens se sont mobilisés, tout comme les organisations caritatives et les maires des villes concernées.

Zoltan Havasi, un coursier à vélo qui a fondé l’association “Budapest Bike Maffia”, n’en revient toujours pas.

“Nous avons lancé un appel aux dons”, raconte ce bénévole de 46 ans. En l’espace de quelques heures, des milliers de Hongrois ont apporté des conserves, matelas, produits de première nécessité. “Ils voulaient vraiment aider, et pas se contenter d’envoyer de l’argent”.

Nice Matin

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