Fdesouche

27/02/2022

Samedi 26 février, près de 300 personnes sont venues manifester leur opposition à la construction d’un centre pour étrangers en situation irrégulière à Pessac, le long de l’avenue du Bourgailh

Ils sont arrivés par grappes, samedi à partir de 17 h 30, sur le terrain situé entre l’avenue du Bourgailh, la rue Cicéron et l’allée Pénélope, à Pessac, sur ces 19 000 mètres carrés où l’État veut bâtir un centre de rétention administrative (CRA) pour des étrangers en situation irrégulière. Jusqu’à être près de 300 alors que le jour pâlissait.

(…) Sud Ouest


18/02/2022

Lors d’une réunion organisée ce vendredi 18 février à la préfecture de gironde, la préfète a confirmé la construction du futur centre de rétention administrative dans le quartier Monteil à Pessac. Le permis de construire sera signé par l’Etat au mois de septembre. Le chantier commencera en 2023.

(…) Les terrains sur lesquels seront construits le bâtiment administratif appartiennent à l’État. Ce n’est donc pas au maire de Pessac de signer le permis de construire. Franck Raynal a tout de même fait part de sa désapprobation.Je suis avec les habitants, je suis contre le projet à cet endroit-là, évidemment”, a expliqué le maire en sortant de la préfecture. Pourtant, dans un courrier adressé à la préfecture le 30 mars 2021, le maire assurait “prendre acte” de la décision d’implanter le bâtiment dans le quartier Monteil.

A Pessac, même l’opposition s’oppose au projet. Laure Curvale, élue EELV à la mairie de Pessac, trouve que la bâtiment n’a pas sa place à quelques mètres de maisons d’habitation. “On voit que c’est quand même un espace assez grand, avec des gamins qui jouent au ballon”, explique Laure Curvale qui a fait le déplacement. Elle se dit opposée au concept de centre de rétention en général, et milite pour des solutions d’intégrations, sans donner plus de détails.

France Bleu

(Merci à Adri)


17/02/2022

Des habitants du quartier du Monteil à Pessac, près de Bordeaux, se mobilisent après avoir appris l’existence d’un projet de construction d’un Centre de rétention administrative (CRA) en bordure de leur zone pavillonnaire

La patate chaude pourrait vite devenir incandescente, surtout en période électorale. Les habitants du quartier du Monteil, à Pessac, dans la banlieue de Bordeaux, ont appris il y a quelques jours l’existence d’un projet de Centre de Rétention Administrative (CRA) en bordure de leur zone pavillonnaire, d’ici à 2024. La préfecture a lancé les premiers marchés publics pour la réalisation de l’infrastructure, d’un montant d’environ 20 millions d’euros. (…)

« La mobilisation est très forte »

La nouvelle s’est répandue comme une traînée de poudre dans le quartier, dont les habitants se sont mobilisés en un temps record. Une première manifestation a eu lieu mardi, et une réunion publique est organisée ce lundi en vue de monter un collectif. « Le quartier du Monteil c’est 6.000 habitants, dont 3.000 rien que sur ce secteur, prévient Jean-Claude Juzan, président du comité de défense et des fêtes des quartiers du Monteil. Et la mobilisation est très forte. »

Pas une démarche « politique »

Si les CRA font régulièrement l’objet de critiques concernant les conditions de rétention des étrangers qui y sont maintenus, les habitants ne souhaitent pas se positionner dans ce débat, précisant que leur mouvement « n’est pas politique ». Ils s’élèvent contre un projet « qui n’a rien à faire dans un secteur pavillonnaire ». Le bâtiment principal serait installé en bordure du lotissement Monbalon 1, et le parking en bordure des pavillons du lotissement Village de Madran.

« Pour nous, poursuit Jean-Claude Juzan, c’est inadmissible par rapport aux nuisances que cela va engendrer, notamment la destruction d’un petit bois pour en faire un parking, la bétonisation des sols, et par répercussion le volume de véhicules dans ce secteur, sans parler du bruit. Pourquoi ne le fait-on pas aux abords de l’aéroport, ce qui est le cas généralement pour les autres CRA ? Il y a une vraie crainte de la part des résidents de subir une dévalorisation de leurs biens. »

20 minutes

Fdesouche sur les réseaux sociaux