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Une affaire de violences intra-familiales était jugée, ce vendredi 25 février, en comparution immédiate, au tribunal d’Orléans.

La victime porte encore des traces visibles de son agression. Un visage meurtri, des agrafes sur la tête, un nez cassé. Des blessures consécutives à une “pluie de coups” reçus à Chécy, le 18 février.

Ce jour-là, un homme regagne sa voiture, à proximité du domicile de sa compagne, quand le frère de celle-ci fait irruption et le frappe. Des coups de pied, des coups de poing et, à l’arrivée, cinq jours d’ITT (incapacité totale de travail)“J’veux plus te voir ici. T’es mort”, aurait déclaré l’agresseur de 37 ans avant de le violenter. “Mets-le dans le coffre”, aurait-il lancé à un complice. La victime a senti qu’on lui agrippait les chevilles, mais est parvenue à s’échapper.

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Et une deuxième circonstance, “raciale”, celle-ci. En effet, il ressort des différentes auditions que le prévenu a, à plusieurs reprises, reproché à son beau-frère d’être français, un “petit français”. Il n’acceptait pas la relation entre lui et sa sœur qui durait depuis environ deux ans. S’il la tolérait tant que l’homme travaillait en région parisienne, il n’a pas supporté de s’apercevoir qu’il vivait, en fait, depuis plusieurs mois avec sa petite sœur.

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Mais “le grief le plus profond, selon l’avocat de la partie civile, c’est bien que l’on reproche à ce compagnon d’être français” ; “C’est innommable, inacceptable et incohérent, venant de quelqu’un qui a, certes, d’autres origines, mais qui est bien lui-même de nationalité française !”

(…) La Rep

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