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Le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal s’est déclaré «  sceptique », samedi 29 janvier dans Le Parisien, sur l’utilité d’un débat avant le premier tour de la présidentielle pour le quasi-candidat Emmanuel Macron face à des rivaux qui installent, selon lui, «  une campagne de morts-vivants ».

 «  Le président a toujours montré son intérêt pour la confrontation d’idées. Mais à quoi ressemblerait ce débat de premier tour ? Douze candidats cherchant pendant 1 h 50 leur ‘moment’ avec le président, qui aurait dix minutes pour leur répondre. Je suis sceptique face à un tel format qui montrerait surtout un manque d’exigence démocratique », estime ce proche du président sortant dans un entretien mis en ligne samedi soir.

Alors que les oppositions poussent Emmanuel Macron à annoncer enfin sa candidature pour que la campagne démarre vraiment, Gabriel Attal estime que «  l’absence de débat est le fait des candidats déclarés » qui «  installent une campagne de morts-vivants ». «  À les écouter, tout était mieux hier et tout sera pire demain. Où est la foi dans les Français ? Notre pays regorge de créativité, d’audace. Emmanuel Macron a fait entrer notre pays dans le temps des conquêtes. Quand la situation sanitaire et internationale le permettra, il proposera, je l’espère, d’aller plus loin encore pour l’avenir », insiste-t-il, sans s’avancer quand le chef de l’État pourrait descendre dans l’arène.

Pour ce qui est du projet du futur candidat Macron, le porte-parole dit, sans plus de précisions : «  Dans l’après-Covid, on veut continuer à réinventer notre modèle productif par l’investissement, la compétitivité, la décarbonation. On veut aussi poursuivre la redéfinition de notre contrat social, avec des devoirs qui passent avant les droits, du respect de l’autorité aux prestations sociales. » Concernant les adversaires politiques, ce sniper de la macronie estime que «  les partis de gauche sont au bout d’un cycle » et qu’à droite, «  il y a un mercato entre LR, le RN et Zemmour », un «  match à trois » qui «  s’est transformé en triangle des Bermudes ».

Le Point

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