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La campagne d’Anne Hidalgo semblait avoir touché le fond ces dernières semaines, mais la sortie d’un nouveau livre ce 24 janvier 2022, pourrait lui permettre de creuser encore. Un marteau-piqueur de 240 pages au titre évocateur, La disparition de Paris, vient de paraître aux éditions Les Belles Lettres.

Dans cet ouvrage, Didier Rykner, fondateur et directeur de rédaction de La Tribune de l’Art, décortique minutieusement les errements de la mairie sur la gestion du patrimoine et de l’espace public dans la capitale. Des associations alertaient déjà sur les dégradations que subissait la ville lumière. Insuffisant, pour l’auteur qui se veut « le porte-voix » des Parisiens excédés de l’état de la ville dans laquelle ils déambulent chaque jour. Il s’inspire notamment des publications dénonciatrices de #SaccageParis, le mot-dièse lancé sur Twitter le 21 mars 2021, qui les fédère. […] […] Didier Rykner revient sur la disparition des fameux bancs à double assise Davioud. « Prouver que la ville de Paris fait effectivement disparaître ce mobilier est d’une simplicité confondante », affirme-t-il, pointant également les réverbères en fonte, ou encore les kiosques à journaux qui s’effacent du paysage.

L’auteur se sert des applications Google Maps et Google Street Views qui permettent d’appréhender l’évolution des espaces sur plusieurs années. En plus de priver Paris de certains objets emblématiques, la mairie n’hésite pas à les remplacer par de nouveaux d’un goût plus que douteux – voire de véritables horreurs, type Naturinoirs ou Uritrottoires, des modèles de pissotières modernes qui ont fort heureusement fait un flop.

Autre bête noire de Didier Rykner ? La publicité qui défigure profondément Paris. […]

En matière écologique aussi, Didier Rykner accuse Anne Hidalgo « d’imposture ». Celle qui se présente à la présidentielle affichant une sensibilité verte, prétend « rendre Paris plus vert et protéger les arbres alors que la ville est en réalité victime d’une surdensification qui fait disparaître d’innombrables îlots de verdure, pendant que les coupes d’arbres se multiplient sans qu’on ne comprenne vraiment la raison »​.​​ Place Monge ou rue de Lyon, l’auteur démontre, captures d’écrans à l’appui, l’abattage de plusieurs arbres. […]

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