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Huit personnes, dont un policier, sont mises en examen à Pointe-à-Pitre, soupçonnées d’avoir notamment demandé de l’argent à des entreprises pour que les émeutiers ne s’en prennent pas à elles, sur fond de contestation autour du vaccin anti-Covid.

Les manifestations à n’en plus finir contre l’obligation vaccinale, avec leur lot de barrages et de pillages, qui secouent la Guadeloupe depuis trois mois n’ont rien de “spontanées” selon le procureur de la République de Pointe-à-Pitre. Huit personnes ont été mises en examen, notamment pour “associations de malfaiteurs”. Elles sont soupçonnées d’avoir organisé des violences et d’avoir mis en place un système de racket des entreprises installées en Guadeloupe.

Parmi eux, des membres des gangs de Baie-Mahault, Pointe-à-Pitre et Grand-Camp, qui auraient établi une stratégie très organisée, en deux temps. D’abord, les jeunes semaient le chaos, en provoquant des violences, des incendies, en montant des barrages et des pillages. Et puis, dans un second temps, ils allaient frapper aux portes des entreprises, et leur demandaient de l’argent en échange de leur tranquillité.

Les sommes sont “vraisemblablement conséquentes”, selon le procureur, qui ne donne pas de chiffre précis. Les grands centres commerciaux guadeloupéens ont certainement payé et c’est ce qui expliquerait qu’ils n’ont pas été attaqués.

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