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Dans l’appartement, le corps décapité avait été retrouvé en fin de matinée. Depuis lors, le ballet des enquêteurs de la police scientifique continuait de surprendre les riverains. “Tout le monde est sous le choc, confiait un homme d’une quarantaine d’années. Smaïn (le prénom de l’auteur présumé des faits, Ndlr), on le voyait souvent. Il vivait là avec sa femme et ses enfants. Le drame a dû se dérouler le matin, pendant que ces derniers étaient à l’école. Quand ils sont rentrés, à midi, ils n’ont pas pu monter dans leur appartement”.

“Il y a eu des cris de femme”

La victime (prénommée Nabil) était également connue dans le quartier. “Il n’a pas grandi ici mais à la Gabelle, ajoutait un autre voisin qui souhaite rester anonyme. Je ne sais pas ce qui le liait à Smaïn. Ce dernier était un consommateur de produits stupéfiants. Il avait été incarcéré par le passé. Peut-être que c’est la drogue qui unissait ces deux hommes. Au moment du drame, la femme de Smaïn était présente. Des voisins ont entendu des cris de femme et du grabuge en début de matinée. C’est sans doute à ce moment que tout a dérapé'”. Présente au moment des faits, l’épouse aurait été retrouvée sur place dans un état de sidération.

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Nice Matin


Ce vendredi matin, le mis en cause de 38 ans s’est présenté à la gendarmerie de Fréjus «après avoir tranché la tête et le pénis d’un homme».

Un homme affirmant avoir tué un homme s’est présenté vendredi 7 janvier à la gendarmerie de Fréjus (Var), avec un sac contenant la tête d’un homme et un pénis, a indiqué le groupement de gendarmerie de Provence-Alpes-Côte d’Azur.

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La police judiciaire de Toulon, chargée de l’enquête, a indiqué à l’AFP que le mis en cause de 38 ans s’était présenté à la gendarmerie de Fréjus vendredi matin. «Il exhibait une tête humaine, donc il a été aussitôt amené au commissariat de police et placé en garde à vue». L’homme était connu de la police jusqu’ici pour «des petites affaires». Vendredi soir, les enquêteurs procédaient à des «constatations techniques sur la scène de crime présumée», au domicile du mis en cause. Le parquet de Draguignan, qui a ouvert une enquête, doit communiquer dans la soirée sur cette affaire.

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