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Pas un jour ne passe sans que l’on ne rappelle aux citoyens français de confession musulmane qu’ils sont d’abord et avant tout des musulmans et que la République ne leur reconnaît aucune légitimité en tant que citoyens de nationalité française.

Après des années à leur reprocher leur manque d’intégration, jusqu’à les culpabiliser de ne pas être un copier-coller occidental, voilà que tout est fait pour rendre cette intégration totalement impossible. Pointés du doigt comme de vulgaires criminels à longueur de journée lors des journaux télévisés, les musulmans se sentent bien seuls et perdus ne sachant plus à quel saint se vouer.
Le voile a été l’un des éléments déclencheurs d’une haine farouche qui avait été jusque-là enfouit et muselée mais qui a su s’imposer à visage découvert sans que cela ne pose de problème à quiconque.

Tous les jours les droits fondamentaux des musulmans sont bafoués en toute impunité, combien de femmes musulmanes n’ont-elles pas subi l’humiliation publique pour avoir porté un foulard ? Combien d’entre elles n’ont-elles pas été agressées, insultées ou licenciées de leur emploi pour un hijab ?
Sans compter celles qui se sont vues fermer les portes de l’établissement scolaire de leurs enfants avec l’interdiction de les accompagner lors des sorties scolaires.

Oui, chaque jour nous apporte son lot d’histoires tristes et injustes. En voici une autre qui s’est passée à Raincy où une jeune musulmane a été priée de quitter la fête de Noël pour cause de port de voile. […]

Ines s’est finalement tournée vers le CCIF pour l’aider à faire valoir ses droits.

Alnas.fr (archive)

iqna.ir (archive)

2016:

[…] La mairie, elle, défend une version différente. Elle ne nie pas qu’il y ait eu un conflit avec Inès, mais explique que c’est pour un autre motif qu’il a été demandé à la jeune femme de quitter les lieux. «Les personnes qui étaient conviées étaient les agents municipaux, les parents proches (père, mère) et les enfants. Or, la personne qui se plaint n’est pas un agent de la ville. Le comité qui organisait l’événement a demandé à tous les non-parents de sortir», explique à Libération Alexandre Ampilhac, directeur de cabinet du maire. Selon lui, Inès n’a donc pas été la seule personne à qui il a été demandé de quitter les lieux («plusieurs» autres seraient concernées). «Il n’a jamais été question du voile», assure-t-il aussi.

De son côté, la jeune femme, soutenue par le CCIF, maintient sa version des faits. La mairie, elle, a décidé d’arrêter de communiquer sur le sujet, affirmant avoir reçu des menaces. […]

Libération

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