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Cent cinquante-six fusillades recensées en trois ans. À Nantes, le trafic de stupéfiants génère de tels profits, et la concurrence est telle, que les places de deal s’arrachent désormais à coups de kalachnikov. Les pouvoirs publics tentent de briser cette dynamique mortifère.

Fin septembre, dans l’Ouest nantais. En ce mercredi après-midi, des ados tapent la balle sur un terrain de football pour leur entraînement hebdomadaire. Soudain, un tac-tac-tac-tac retentit dans les quartiers avoisinants. Comme un seul homme, l’équipe se fige. Difficile d’être catégorique, mais tous pensent à un tir de pistolet-mitrailleur. Un bruit qui deviendrait presque familier aux Dervallières, au Breil ou à Bellevue, spots emblématiques du trafic de stupéfiants à Nantes.

Cinq morts et une cinquantaine de blessés

« Des coups de feu ? J’en entends au moins deux fois par mois », témoigne ce Nantais habitant à proximité de l’un de ces quartiers, qui assure « faire la différence entre un coup de feu de pistolet, avec son bruit sec, et un tir de feu d’artifice », sport devenu national, le soir venu.

(…) Le Télégramme


Nantes à égalité avec Marseille pour le niveau de criminalité ? Sans nier les problèmes dans sa ville, l’adjoint (PS) à la sécurité, Pascal Bolo, rejette la comparaison.

Cela vous fend le cœur que certains comparent parfois Nantes à Marseille, où la criminalité est forte ?

Cela ne me fend pas le cœur, ça me met en rogne. Oui, on a des problèmes. Oui, on n’était pas habitué à les avoir. Nantes, comme toutes les grandes villes, n’est pas à l’abri de tout cela. Mais comparer Nantes à Marseille est parfaitement ridicule.

(…) Le Télégramme

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