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[…] John Stossel, journaliste américain chevronné ayant travaillé pour NBC, CBS, ABC et la Fox, a en effet porté plainte pour diffamation après avoir vu une de ses vidéos qualifiée de « partiellement fausse » sur le réseau social. […]

Pour se justifier lors du procès, les avocats de Meta avancent que « les affirmations de Stossel se focalisent sur les articles de fact-check écrits par Climate Feedback, et non sur les étiquettes attribuées via la plate-forme Facebook. Ces étiquettes en elles-mêmes ne sont ni fausses ni diffamatoires, au contraire, elles constituent des opinions protégées« . Une phrase qui, en elle-même, sent bon la censure gratuite.

Si on lit entre les lignes, cela signifie que les fact-checkers ont le pouvoir de déterminer eux-mêmes la vérité sur laquelle ils basent leurs jugementsIl n’est donc plus question de faits réels mais bien d’opinion, ce qui est loin d’être la même chose. Déjà parce que l’on parle d’une absence totale de neutralité dans le propos et que les vérificateurs peuvent finalement se soustraire à la science et détourner les conclusions s’ils le souhaitent. Les conséquences en termes de visibilité peuvent être terribles pour certaines pages Facebook, en plus de ternir faussement l’image et la crédibilité de ceux qui les tiennent. John Stossel pose d’ailleurs dans sa plainte une question plus que pertinente :

Est-ce que Facebook et ses partenaires diffament un utilisateur qui publie du contenu factuellement exact, lorsqu’ils annoncent publiquement que le contenu n’a pas passé le fact-check et qu’il est partiellement faux, et en attribuant à l’utilisateur une fausse affirmation qu’il n’a jamais faite ? La réponse est oui, bien sûr.

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Facebook a finalement admis la vérité : les “fact-checks” que les réseaux sociaux utilisent pour contrôler ce que les Américains lisent et regardent ne sont que des “opinions”.

Cela grâce à un procès intenté par le célèbre journaliste John Stossel, procès qui a révélé que la prétendue lutte contre la “désinformation” par la gauche était une farce.

Stossel a posté deux vidéos qui abordaient le troisième pilier de la politique à gauche, le changement climatique. Ni l’une ni l’autre n’ont remis en question la réalité du changement climatique, mais chacune a abordé d’autres questions, à savoir la gestion des forêts et l’utilisation de la technologie pour s’adapter. Pourtant, la tierce partie chargée par Facebook d’examiner ces vidéos, Science Feedback, les a signalées comme “fausses” ou, encore mieux, “manquant de contexte”.

Pourquoi ? Science Feedback n’a pas aimé le “ton” de Stossel. En d’autres termes, vous ne pouvez rien écrire sur le changement climatique si vous ne dites pas qu’il s’agit de la pire catastrophe de l’histoire de l’humanité et que nous devons dépenser des billions pour la combattre.

Ainsi, Facebook bannit ou restreint les reportages de Stossel, le privant ainsi de lecteurs et de revenus.

Puis une fois poursuivi, Facebook lève les bras au ciel et dit “ce n’est pas notre problème !”. Son vrai problème est avec Science Feedback, vous voyez ; nous nous en lavons les mains.

Quant à l’étiquette “fact-check” que nous avons collée sur votre article ? Dans sa réponse à Stossel, Facebook affirme que c’est une opinion protégée par le premier amendement.

Le Post a fait face à ce même problème trop de fois. En février 2020, nous avons publié un article de Steven W. Mosher demandant si le COVID-19 avait fui du laboratoire de Wuhan. Cela avait été qualifié de “faux” par les fact-checkers de Facebook.

Bien sûr ces prétendus analystes scientifiques “indépendants” se sont appuyés sur un groupe d’experts qui avaient tout intérêt à rejeter cette théorie – notamment EcoHealth, qui avait financé le laboratoire de Wuhan.

Lorsque Twitter a “fact checké” et bloqué les articles du Post sur l’ordinateur portable de Hunter Biden supposément “piraté”, sur quoi se basait-il ? Sur rien. Il n’avait pas été piraté et le personnel de l’entreprise cherchait juste une excuse. Je suppose qu’ils n’ont pas aimé notre ton.

Dans ces deux cas, nos “fact checks” ont été levées, mais seulement après que cela n’ait plus d’importance.

L’industrie du fact-checking est financée par des magnats progressistes tels que George Soros, des organisations à but non lucratif financées par le gouvernement et les géants de la technologie eux-mêmes. Les fact-checkers ne sont pas les arbitres impartiaux de la vérité ; ils sont des diversions utiles, des groupes que Facebook peut utiliser pour se décharger de toute responsabilité. Que la liberté d’expression soit bafouée.

New York Post

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