Fdesouche

Jeudi 9 décembre, un multirécidiviste notoire de 37 ans, ferrailleur de son état, comparaissait devant le tribunal de Saint-Brieuc pour différents vols, commis aux alentours de Bégard.

Une femme vient excuser l’absence du prévenu, en déposant une lettre au tribunal. La présidente prend connaissance à haute voix du courrier : il s’agit d’un certificat médical rédigé par un médecin, attestant de l’état de santé préoccupant de son patient : « Un suivi rapproché est impératif et, de fait, hautement incompatible avec une comparution devant une juridiction, car l’état de stress émotionnel particulièrement grave dans lequel il se trouve pourrait s’aggraver à tout moment. »

La raison serait parfaitement valable, mais un détail fait tâche : la quantité de fautes d’orthographe incalculable que relève le tribunal dans cette attestation.

Les investigations seront brèves, les relevés ADN vont parler. Le procureur ne s’étalera pas, les faits sont avérés et indiscutables, les 16 mentions portées au casier judiciaire du prévenu ne plaideront pas en sa faveur, il n’en faut pas plus pour entrer en voie de condamnation et requérir 8 mois de prison ferme.

L’écho de l’Armor et de l’Argoat

Fdesouche sur les réseaux sociaux