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C’est un sujet complexe, souvent tabou, que celui de la « détransition ». Des personnes trans qui finalement ont voulu revenir à leur sexe d’origine. Nous avons recueilli le témoignage d’une jeune femme qui s’est identifiée comme un homme trans pendant plusieurs années, avant de le regretter. Elle a fondé une association, Post Trans, pour conseiller celles qui feraient le même parcours.

L’une est une Belge de 22 ans, étudiante en sciences sociales, l’autre, originaire d’Allemagne, a 24 ans et est illustratrice indépendante et ­autrice de bandes dessinées. Elie et Nele ont créé l’association Post Trans, en Belgique, dont l’objectif est de donner des ressources aux personnes qui ont fait un parcours de transition de genre et qui se sont rendu compte, finalement, que cela ne leur convenait pas. Elie est venue témoigner lors d’un colloque à Lyon, organisé par l’association Regards de femmes, auquel nous avons pu assister.

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Il suffit parfois que, pendant six mois, un enfant affirme qu’il se sent comme appartenir à l’autre sexe pour qu’on lui donne des bloqueurs de puberté, dénonce-t-elle. Il n’y a aucun autre élément qui permette d’assurer la permanence du diagnostic à long terme. » Ces traitements « mettent des enfants sains dans une médicalisation lourde. Plus vite ce sera fait, mieux ce sera, les traitements sont réversibles, vous n’avez aucune raison d’attendre.

Elie interroge aussi l’influence des réseaux sociaux sur l’augmentation des parcours de transition. « Une étude souligne qu’il y a une contagion sociale de dysphorie de genre [sentiment de détresse ou de souffrance exprimé par les personnes dont l’identité de genre ne correspond pas au sexe qui leur a été assigné à la naissance] dans certains groupes d’ados, liée à l’influence de plusieurs comptes Instagram.

L’Assurance maladie confirme que les demandes de transition ont été multipliées par cinq depuis 2012, selon un chiffre cité par le magazine Causette.

Charlie Hebdo

 

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