Fdesouche

Chaque jour, des réfugiés venant d’Afghanistan se présentent à la gare de Buchs (SG) depuis l’Autriche. Les locaux étant trop petits, ils sont hébergés à Wil (SG) dans l’attente de leur audition et en profitent pour filer.

La situation est qualifiée de tendue sur le front de la migration. Lors d’une conférence de presse ce mercredi à Saint-Gall, réunissant des représentants du canton, de la police, des gardes-frontières ainsi que du Secrétariat d’État aux migrations (SEM), il a été constaté que, «depuis le 1er juillet, 2500 migrants sont entrés en Suisse».

Selon Markus Kobler, chef de la douane pour la région est, une grande partie d’entre eux sont des mineurs. «Nous constatons qu’il s’agit principalement d’adolescents (55%) et de jeunes hommes, avec un permis de séjour en Autriche», explique-t-il. Rien que mercredi matin, 38 personnes de nationalité afghane ont été interceptées à la gare-frontière de Buchs.

Toutes ces personnes sont soumises à un contrôle de sécurité, mais, en raison des moyens limités des autorités, les interrogatoires sont souvent reportés aux jours suivants. Dans l’intervalle, elles sont emmenées dans un centre à Wil (SG), qui dispose de 50 places.

Problème, «presque tous ces gens disparaissent un jour après leur arrivée», explique Bruno Zanga, commandant de la police cantonale de Saint-Gall. Normalement, les personnes arrivées illégalement sont remises à l’Autriche. Toutefois, comme une grande partie d’entre elles disparaissent, le retour ne se fait pas.

(…) 20min.ch

Fdesouche sur les réseaux sociaux