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17/10/2021

[…] Malgré ces divergences, malgré des zones d’ombre sur le rôle du gouvernement français lui-même, l’historiographie a tout de même dégagé des certitudes : la manifestation du 17 octobre 1961 s’inscrivait dans une lutte sanglante entre le F.L.N. et la police française en métropole mais se voulait pacifique ; s’étendant sur plusieurs jours, la répression a été brutale, causant au moins plusieurs dizaines de morts et des centaines de blessés ; elle faisait d’ailleurs suite à une aggravation de la terreur d’État ciblant les immigrés algériens, laquelle avait conduit à une hausse des meurtres d’Algériens par la police au cours de l’automne.

[…]

Tout d’abord, l’intéressé s’emploie à rappeler les prolégomènes de la manifestation, mais de manière singulièrement orientée. Si Lugan rappelle complaisamment la violence exercée par le F.L.N. en métropole, c’est pour mieux passer sous silence la brutalité raciste de la réaction policière. Le couvre-feu du 5 octobre 1961 est réduit à une décision rationnelle tendant à « gêner les communications des réseaux du F.L.N. et l’acheminement des armes vers les dépôts clandestins ». La circonstance qu’une telle mesure soit discriminatoire, raciste, et manifestement contraire à la législation applicable (à commencer par la Constitution), ce qui lui avait valu des réactions outragées dès cette époque, semble échapper à Lugan. L’ancien commissaire Jean Dides, qu’on ne classera pas à gauche de l’échiquier politique, avait lui-même vitupéré ces mesures « parce qu’elle se fondent, qu’on le veuille ou non, sur un principe de discrimination raciale et confessionnelle et qu’elles constituent, qu’on le veuille ou non, une manifestation de racisme contraire à toutes nos traditions ». […]

Lugan cite un autre passage du rapport Mandelkern, à savoir son annexe III, qui recense vingt-cinq cas d’Algériens retrouvés morts et « pour lesquels les informations disponibles sur la date de la mort ou ses circonstances ne permettent pas d’exclure tout rapport avec les manifestations des 17-20 octobre ». Plusieurs cadavres de cette liste, en effet, ont été immergés dans la Seine et autres cours de région parisienne. Pour Lugan, pas d’équivoque : « 17 de ces 25 défunts ont été tués par le FLN, la strangulation-égorgement, l’emploi d’armes blanches etc., n’étant pas d’usage dans la police française… »

Une déduction automatique qui ne résiste pas à un examen critique. Car il est, là encore, établi que de telles méthodes ont été mises en pratique par des policiers français et leurs supplétifs algériens – ne serait-ce que parce que quelques rares victimes ont pu survivre à leurs blessures et raconter le modus operandi des tueurs. Le fait de jeter les corps à l’eau rendait également difficile leur identification, et ne correspondait pas aux manières du F.L.N., qui souhaitait exposer les cadavres de ses rivaux. […]

L’intégralité disponible sur conspiracywatch.info


16/10/2021

Publié le 12 octobre 2021 sur le blog de Bernard Lugan, historien spécialiste de l’Afrique

Le 17 octobre prochain, comme chaque année, les autorités françaises, les islamo-gauchistes et le « Système » algérien vont commémorer un massacre qui n’a pas eu lieu…
Sur ce blog, ayant périodiquement à la même date déconstruit l’histoire officielle de ce prétendu « massacre », je me contenterai de renvoyer au chapitre IX intitulé « 17 octobre 1961, un massacre imaginaire » de mon livre « Algérie l’Histoire à l’endroit » en ajoutant ici quelques éléments essentiels à la compréhension du montage culpabilisateur qui nous est imposé : 

1) La guerre d’indépendance algérienne se déroula également en métropole. Pour la période du 1er janvier 1956 au 23 janvier 1962, 10 223 attentats y furent ainsi commis par le FLN. Pour le seul département de la Seine, entre le 1er janvier 1956 et le 31 décembre 1962, 1433 Algériens opposés au FLN furent tués et 1726 autres blessés. Au total, de janvier 1955 au 1er juillet 1962, en Métropole, le FLN assassina 6000 Algériens et en blessa 9000 autres. 

2) Face à ces actes de terrorisme visant à prendre le contrôle de la population algérienne vivant en France, le 5 octobre 1961, un couvre-feu fut imposé à cette dernière afin de gêner les communications des réseaux du FLN et l’acheminement des armes vers les dépôts clandestins. 

3) En réaction, le 17 octobre 1961, le FLN décida de manifester afin de montrer sa force, et pour tenter d’achever sa prise de contrôle des Algériens vivant en métropole. 

4) Assaillis de toutes parts, les 1658 hommes des forces de l’ordre rassemblés en urgence, et non les 7000 comme cela est trop souvent écrit, sont, sous la plume de militants auto-baptisés « historiens », accusés d’avoir massacré des centaines de manifestants, d’en avoir jeté des dizaines à la Seine et d’en avoir blessé 2300. Or, cette version des évènements du 17 octobre 1961 à Paris relève de la légende et de la propagande. Tout repose en effet sur des chiffres inventés ou manipulés à l’époque par le FLN algérien et par ses alliés communistes. Jouant sur les dates, additionnant les morts antérieurs et postérieurs au 17 octobre, pour eux, tout Nord-Africain mort de mort violente durant le mois d’octobre 1961, est une victime de la « répression policière »… Même les morts par accident de la circulation comme nous le verrons plus loin !!!

[…]

La suite sur le blog de Bernard Lugan

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