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La youtubeuse antiraciste Nadjélika avait traité de « vendu » un policier noir lors des manifs pour Adama Traoré : quatre mois de prison avec sursis (MàJ : SOS Racisme avait défendu l’agresseuse)

10/12/21


Le policier avait été copieusement insulté et filmé par la jeune femme en marge d’une manifestation d’hommage à Adama Traoré, en juin 2020. Elle écope de quatre mois de sursis et de 1500 euros de dommages et intérêts.

(…)

La jeune femme est également condamnée à verser 1 500 euros de dommages et intérêts au policier au titre du préjudice moral, et 1 600 euros pour ses frais de justice. Le procès avait été reporté deux fois. Contestant, depuis le départ, la citation à comparaître de Nadjélika Bamba, ni l’intéressée ni son avocat Me Arié Alimi n’étaient présents à l’audience.

« Cette décision n’existe pas pour nous », a réagi Me Alimi après le prononcé du jugement. « Le parquet a organisé une audience sans convoquer ma cliente dont il connaissait l’adresse, il n’y a donc eu ni audience ni décision pour nous », a-t-il assuré. Les avocats du policier, Sandra Chirac Kollaric et Pascal Rouiller, ont salué une décision qu’ils jugent « à la hauteur des faits inadmissibles ».

(…) Le Parisien

07/10/21

L’influenceuse Nadjélika, était poursuivie pour « outrage aggravé envers personne dépositaire de l’autorité publique » ce mercredi au tribunal de Paris pour avoir traité un policier noir de vendu, lors du rassemblement contre les violences policières en juin 2020, organisé par Assa Traoré. Absente à l’audience, elle a réservé ses explications… à ses abonnés sur Youtube.

Elle veut la justice pour les uns mais la refuse pour les autres. Finalement, après plusieurs renvois, le procès de la youtubeuse Nadjélika a bien eu lieu, ce mercredi 6 octobre, devant la 17e chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Paris. Mais dans la salle d’audience, seuls quelques journalistes et un jeune homme au look de skinhead ont fait le déplacement. La prévenue et son avocat, Me Arié Alimi, restent aux abonnés absents.

Après avoir plaidé en vain pour le journaliste Taha Bouhafs, condamné pour injure publique à raison de l’origine par cette même chambre la semaine dernière, Arié Alimi a tenté sans succès de faire reporter l’audience. Le conseil a invoqué dans un courrier au parquet un problème de citation de sa cliente. Désormais résidente en Côte d’Ivoire, l’influenceuse, de son vrai nom Amandine Bamba, n’aurait pas été citée à comparaître dans les règles prévues par la coopération judiciaire entre ce pays et l’Hexagone.

[…]

Cette stratégie de la chaise vide, alors même que le tribunal avait mis les petits plats dans les grands pour pouvoir visionner, presque sans problème, les vidéos litigieuses – un phénomène trop rare dans les tribunaux français – explique les fortes réquisitions du parquet. Le ministère public a demandé une peine de quatre mois d’emprisonnement avec sursis. Une peine importante pour cette infraction passible d’une peine de deux ans d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende selon la partie civile. « Ce fonctionnaire de police noir se trouve dans un groupe de policiers blancs, il est visé intentionnellement, poursuit le ministère public. La prévenue le réduit à sa couleur de peau, et dans un raisonnement racialiste, elle juge que s’il fait partie de la puissance dominatrice, c’est qu’il est nécessairement un traître. » Un argument au cœur du paradoxe posé par la mouvance indigéniste, qui au nom de la lutte antiraciste prétend réduire les individus à leur seule couleur de peau. Le délibéré sera rendu le 9 décembre prochain.

Marianne

A partir de 4min30sec

03/03/21


06/01/21

Pour info : le procès est finalement reporté en mars, la juge estimant qu’il était nécessaire de disposer d’un jugement collégial dans cette affaire


Rappel de la scène, filmée le jour d’une manifestation pour Adama Traoré :

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