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Attentats du 13-Novembre : les policiers de la BAC75N, premiers à entrer dans le Bataclan et héros « oubliés » de l’assaut

Le soir du 13 novembre 2015, l’intervention des membres de la BAC de nuit est restée longtemps absente du récit officiel. Trois d’entre eux se sont constitués partie civile au procès afin que leur rôle soit reconnu.

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Cette nuit-là, leur chef les a précédés. Le commissaire divisionnaire C., adjoint au patron de la « 75N », et son subordonné, chauffeur ce soir-là, ont été les premiers à pénétrer dans l’enceinte du Bataclan, arme au poing. Un acte de bravoure presque insensé : deux policiers munis de simples pistolets contre trois terroristes équipés de kalachnikovs, de ceintures d’explosifs, qui n’ont pas hésité à tirer dans la foule, à achever des blessés

Il est 21 h 56, le commando islamiste a commencé sa sinistre besogne depuis neuf minutes et dix-huit secondes. A 21 h 59, « TI 52 Alpha », l’indicatif du commissaire, annonce à la radio : « Un terroriste abattu sur le Bataclan ! » Il s’agit de Samy Amimour, qui a eu le temps de déclencher la bombe qu’il portait. L’intervention du commissaire, décisive, a permis de « fixer » les terroristes. La suite a été racontée dans autant de reportages que de livres et d’articles de presse : la BRI (brigade de recherche et d’intervention), appuyée par le RAID et des éléments de la brigade d’intervention de la Préfecture de police, neutralise les assaillants à 00 h 19, après avoir progressé jusqu’au premier étage, où les preneurs d’otages se sont réfugiés avec leurs boucliers humains. Mais, entre la mort de Samy Amimour et celle de ses complices, un épisode manque au récit. Celui de l’intervention des hommes de la BAC75N, dont le commissaire C. a réclamé l’appui par radio. Comme effacé de la chronologie des faits, il est pourtant crucial.

Prévenir tout nouvel assaut

Lorsqu’ils entendent l’appel du commissaire sur les ondes, à leur QG de la base Bessières, dans le 17e arrondissement, les fonctionnaires de la BAC parent au plus pressé. Ils raflent aussitôt 

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L’article dans son intégralité sur Le Monde (17 septembre)

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