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Confrontés au révisionnisme décolonial et à la censure historique au prétexte de ménager les sensibilités des minorités, des professeurs d’université, en Grande-Bretagne et dans le Commonwealth, ont entrepris de «récupérer l’histoire» et de résister à «l’effacement». À Oxford, la statue de Cecil Rhodes a déjà sauvé sa tête.

Il a vacillé sur son socle mais tient toujours bon sur ses jambes. Finalement, Cecil Rhodes ne sera pas déboulonné. Sa statue restera au centre de la façade de l’Oriel College à Oxford. Un consensus s’était pourtant dégagé pour faire tomber la représentation de l’«impérialiste britannique», bienfaiteur de l’institution. Mais l’affaire s’est révélée trop compliquée. On en est donc resté aux «bonnes» intentions.

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La direction de l’Oriel College et la commission indépendante créée pour l’occasion se sont accordées sur le retrait de la statue. Avant de renoncer, invoquant les « défis réglementaires et financiers » imposés par cette façade classée. Qui plus est, la politique du gouvernement est de « maintenir et expliquer », en les contextualisant, ces symboles de l’héritage colonial. C’est ce que fera l’Oriel College, assure son doyen, Neil Mendoza, qui entend « améliorer l’expérience quotidienne des étudiants issus de la diversité ». Mais des professeurs, furieux de cette reculade, ont refusé de venir faire cours aux élèves, leur faisant payer le prix de leur posture.

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Le Figaro

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