Patrick a perdu sa fille Nathalie au Bataclan. Pour lui c’était «une obligation d’être présent». Il habite désormais en Belgique mais va faire le trajet à chaque audience concernant la salle du Bataclan.
Il explique que si certaines parties civiles sont «dans la bien-pensance et le pardon», ce n’est pas son cas. «Moi, ils auront ma haine éternelle. Depuis presque six ans je suis inconsolable. J’ai pris une peine à perpétuité», confie-t-il à notre journaliste Esther Paolini.