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Une petite signature peut avoir des grandes conséquences. Un prévenu jugé la semaine dernière pour son implication dans le trafic de stupéfiants a finalement échappé à la condamnation. La faute à un procès-verbal non signé que Me Sarah Nabet-Claverie, du cabinet Parra-Bruguière, a relevé. 

Tout semblait pourtant accuser son client. En 2019, alors qu’il était encore mineur, cet adolescent passait ses journées dans le quartier de la Reynerie, près des points de deal. Après plusieurs jours de surveillance, les policiers avaient fini par l’identifier comme un vendeur. Ils ont décidé de l’appréhender. Le jour de l’interpellation, le suspect a essayé de fuir. Il a d’abord balancé un sac rempli de cocaïne et de cannabis, avant de partir en courant. En le poursuivant, le fonctionnaire de police a trébuché et il a entraîné le trafiquant dans sa chute. Les deux protagonistes ont traversé une vitre et s’en sont sortis miraculeusement. Arrivé au poste, le suspect avait tout avoué. 

La semaine dernière, deux ans après, il a donc été jugé au tribunal pour enfants de Toulouse. Son avocate a remarqué que le justificatif de saisie de la drogue n’avait pas été signé. Elle a obtenu la relaxe totale pour le trafic de stupéfiant mais il a écopé d’un avertissement pour la rébellion. Un moindre mal. 

La Dépêche

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