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Pologne/Biélorussie – La crise migratoire à laquelle nous assistons depuis plusieurs semaines aux frontières occidentales de la Biélorussie – le régime de Minsk ayant entrepris de rabattre des migrants (principalement irakiens et afghans) expressément importés vers les frontières lituanienne, lettone et polonaise en réponse aux sanctions européennes – pourrait bien entrer dans une seconde phase.

État d’urgence dans la zone frontalière

En effet, après avoir – comme la Lituanie voisine – pris la décision d’ériger une clôture de protection de la frontière sur le modèle hongrois, le gouvernement polonais vient de demander ce 31 août au président Andrzej Duda de proclamer l’état d’urgence dans la zone frontalière du nord au sud des 418 km de la frontière polono-biélorusse.

Le Premier ministre Mateusz Morawiecki s’en est expliqué sur son compte Facebook : « La situation à la frontière avec la Biélorussie est une crise. Le régime de Loukachenko a décidé de pousser des Irakiens vers la Pologne, la Lituanie et la Lettonie. Compte tenu de la situation tendue à la frontière entre la Pologne et la Biélorussie, 

le conseil des ministres a décidé de demander au président Andrzej Duda d’imposer l’état d’urgence pour une période de 30 jours dans une bande frontalière d’une partie de la voïvodie de Podlachie et de la voïvodie de Lublin.

Les restrictions n’interféreront pas le moins du monde avec la vie professionnelle des résidents locaux, ni avec la possibilité d’exercer librement une activité agricole dans cette zone. La Lituanie et la Lettonie ont déjà introduit des restrictions similaires il y a quelque temps. 

Cette décision est dictée par le souci de la sécurité de l’État, de nos citoyens et de notre responsabilité de sécuriser les frontières du pays et de toute l’Union européenne, qui nous soutient dans cette démarche. 

(…) Visegrad Post

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