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JO Tokyo 2021 – Handball : L’histoire derrière « Fémè boutik », le cri de guerre qui a mené les Bleues au titre olympique

Une médaille d’or olympique, ça tient parfois à rien. Souvent, même. Pour les handballeuses, sacrées ce dimanche face à la Russie pour la première fois de leur histoire, ce petit rien est un échange anodin entre Méline Nocandy et Grâce Zaadi, un jour dans leur club de Metz. La première, née en Guadeloupe, s’étonne d’entendre la seconde utiliser l’expression « fermer boutique », qu’elle pensait réservée au créole. Elles en rigolent, se le rappellent de temps en temps, jusqu’à amener cette petite histoire en équipe de France.

« Ça nous a reliées »

La suite est contée par Zaadi. « Je sais pas vraiment pourquoi mais pendant ces Jeux on l’a souvent dit, avec l’accent créole, et Allison [Pineau] et Estelle [Nze Minko] ont continué le truc. A un moment, on s’est dit que ce serait bien de changer notre « un, deux, trois, France », et on a choisi « Fémè boutik »… parce qu’il fallait fermer la boutique !, dit-elle en riant. A partir de ce moment-là ça a été mieux. » « On s’est dit que ça sonnait bien, que ça donne du peps », complète Pineau.

Aujourd’hui, ce qui était un running gag est donc le cri de guerre des nouvelles championnes olympiques. Et il leur va à merveille. « Je me suis imprégnée de ça, on l’a toutes fait je crois, observe Laura Flippes. On en a fait la devise de cette compétition, il fallait protéger notre but, nos gardiennes. Ça nous a reliées, et ça représente bien ce qu’a été cette équipe finalement. »

20Minutes

(Merci à Aurélien)

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