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« Surreprésentation des étrangers parmi les mis en cause » parmi les cambrioleurs

En 2017, « 11 % ont une nationalité africaine, alors que 3 % de la population qui réside en France est d'une nationalité d'Afrique ». Chiffre auquel s'​ajoutent 7 % qui ont une nationalité hors UE, et encore 11 % d'une nationalité européenne. Un total de 29% d'étrangers alors qu'ils ne représentent que 7,4 % de la population française.

Source : Ministère de l'Intérieur / INSEE

Près d’un quart des Français a déjà subi un cambriolage de sa résidence principale, et pour plus de la moitié (14%), ce n’est pas une lointaine expérience mais une effraction vécue ces 10 dernières années.

Tandis que nombre de Français s’apprêtent à prendre la route des vacances pour profiter de la saison estivale, l’Institut français d’opinion publique (Ifop) publie ce mardi 6 juillet une enquête sur leur expérience des cambriolages et leur crainte d’en être victimes. L’étude porte sur toute l’année, tout en accordant une place centrale aux vacances d’été, période propice aux effractions.

Réalisée pour Internorm auprès d’un échantillon national représentatif de 1000 Français, elle met en exergue quatre points distincts. D’abord, une peur croissante des Français à l’idée de laisser leur maison lorsqu’ils partent en vacances. Ainsi, plus des deux tiers (69%) se disent aujourd’hui inquiets pour leur logement quand ils partent en congé ou en week-end, soit un sentiment d’inquiétude plus répandu que celui que l’on pouvait mesurer il y a une quinzaine d’années (45% en 2006 selon l’Ifop).

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Faire l’objet d’un squat suscite aussi de fortes inquiétudes, que ce soit pour son logement principal (56%) ou pour sa résidence secondaire (72%). Et cette crainte de voir son logement principal squatté n’est pas l’apanage des riches. L’étude de l’Ifop révèle qu’elle affecte au contraire beaucoup plus les Français ayant un niveau de vie inférieur ou égal à 900 euros nets/mois (75%) que ceux ayant des revenus de plus de 2500 euros nets/mois (56%). «La médiatisation qui a été faite ces dernières années autour du squattage des résidences secondaires ou plutôt de la grande difficulté à déloger les squatteurs, a en grande partie créé l’angoisse», observe pour sa part Alain Bauer.

Le climat d’insécurité qui est celui que nous connaissons ces derniers temps ne s’est pas construit sur rien. L’inquiétude est légitime et ne relève pas du phénomène de la rumeur

Alain Bauer, professeur de criminologie au Centre national des arts et métiers (Cnam)
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Le Figaro

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