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06/06/2021

Sa victime a été opérée en urgence vendredi 4 juin après avoir été frappée, à la tête notamment, avec une arme blanche « de type machette ». L’auteur présumé, un jeune Tunisien de 18 ans, a expliqué son geste à la police.

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Son agresseur présumé sortait tout juste de garde à vue quand il a commis l’agression. Il avait été interpellé mercredi, peu après minuit, dans le centre-ville de Nantes, alors qu’il transportait une machette et un shocker électrique dissimulé sous la forme d’un téléphone portable. Ces deux armes avaient été saisies.

Manifestement, il a eu le temps de retrouver un couteau pour « se venger » comme il l’explique. De quoi ? Quelques jours plus tôt, lui-même aurait été attaqué à la tête et au couteau par sa victime, à l’issue d’une rixe qui l’a conduit à l’hôpital. Les deux hommes sont en situation irrégulière, se connaissaient, et avaient déjà eu un précédent. C’est en tout cas ce que ce jeune, hébergé à l’hôtel en raison de son statut de mineur isolé par l’association Aemina, a expliqué aux enquêteurs. Il devrait être déféré devant le Parquet de Nantes, ce dimanche.

Ouest-France


05/06/2021

Le sang a coulé, quai de la Fosse, à Nantes, ce jeudi soir 3 juin. Minuit est passé de quelques minutes quand trois hommes se rendent dans un commerce. Deux pénètrent à l’intérieur. Le troisième, âgé de 27 ans, attend sur le seuil de la porte.

C’est à cet endroit qu’il est surpris et attaqué par un autre individu. Celui-ci se jette sur lui armé d’une machette et lui porte un premier coup à la tête. La victime perd une partie du lobe d’une oreille. Le second coup touche le cou, sans atteindre la veine jugulaire. « Un miracle », considère un observateur.

Il le poignarde encore avec un couteau au niveau des fessiers. Les blessures sont nombreuses mais le pronostic vital de la victime n’est pas engagé.

L’agresseur a filé quand la police arrive sur les lieux. Les investigations livrent toutefois un nom rapidement. Cet homme n’est pas un inconnu : deux jours auparavant, il se trouvait déjà au commissariat central de Nantes après avoir été trouvé porteur d’un faux téléphone dissimulant un pistolet électrique paralysant et d’une machette. Les armes avaient été confisquées en vue de destruction.

Il a été interpellé ce vendredi matin par les enquêteurs du groupe de violence aux personnes de la Sûreté départementale. Le parquet a ouvert une enquête pour tentative de meurtre.

Ouest-France

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