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En mai dernier, un marocain résidant dans le Var a été expulsé de France, manu militari. Une procédure pas si fréquente liée au danger représenté par l’individu. Après avoir déploré les us et coutumes françaises, celui-ci avait notamment menacé de décapiter un policier. Récit.

Une procédure rare à la hauteur du danger. En mai dernier, Khouya, un Marocain de 31 ans, a été expulsé du territoire français en urgence après avoir proféré des menaces à caractère terroriste. Sa radicalisation semble être survenue en plusieurs étapes.

Domicilié à Mandelieu-la-Napoule (Alpes-Maritimes), sans emploi, Khouya affirme être arrivé en France, où réside une partie de sa famille, à l’âge de 15 ans dans le cadre d’un regroupement familial. Problème : il a toujours été en situation irrégulière, ce qui contredit cette déclaration.

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La suite ? « On l’a placé dans le premier vol disponible en direction du Maroc », poursuit l’enquêteur.

Une procédure rare. Les expulsions en urgence absolue relevant uniquement du ministère ne dépassent pas quelques dizaines par an. « Des hommes apparemment dérangés, en situation illégale, se promenant avec un couteau ne sont pas automatiquement expulsés », confie l’enquêteur. « Cette procédure administrative est peu commune ou alors, c’est que les individus présentent un casier très lourd, bien plus que celui-ci. » L’enquêteur complète : « On a vu ici un cumul des dangers particulièrement préoccupant pour l’ordre public. Et puis il y a la demande de Beauvau de donner des réponses fortes, d’expulser… »

Ces derniers temps, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a décidé de réunir de manière hebdomadaire les préfets afin de faire un point sur les expulsions d’étrangers au profil dangereux. « L’objectif du ministre de l’Intérieur, à l’approche des élections, est de présenter de bons chiffres en matière de reconduites aux frontières. », confie un préfet du sud de la France, sous couvert d’anonymat.

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