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Pour le maire de la ville, “ce n’est pas de la repentance, c’est de la connaissance”.

À partir de ce lundi, sept rues de La Rochelle, une des villes à l’origine de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage, seront dotées de plaques explicatives de leur dénomination, en référence à son passé négrier.

Depuis 1982 et l’ouverture de son musée du Nouveau Monde, La Rochelle, “un des plus anciens ports négriers français” selon Mickaël Augeron, historien et enseignant à l’université de la ville, a choisi d’assumer son ancienne participation au commerce d’esclaves.

Ces plaques sont néanmoins une première. En arpentant la rue de l’Armide, entre le Vieux-Port et le bassin des Chalutiers, les passants pourront ainsi découvrir, de manière permanente, qu’“en 1749, le navire l’Armide est armé à la traite négrière par Pierre Gabriel Admyrauld. Armide est une magicienne musulmane, personnage de la Jérusalem délivrée du poète italien Le Tasse”.

Konbini

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