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Un récent jugement du conseil de prud’hommes de Paris donne un aperçu de ces coulisses peu ragoûtantes. Prononcé le 22 avril 2021, il établit comme « sans cause réelle et sérieuse » le licenciement d’Emmanuel Tellier, journaliste mis à la porte de Télérama voici presque deux ans pour des soupçons de harcèlement sexuel et d’agissements sexistes. « J’ai été, 30 ans durant, un journaliste intègre et discret », écrivait-il sur Twitter le 4 mai, alors que l’information du jugement venait d’être révélée par Le Canard enchaîné

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Loin d’être tournée vers l’avenir, elle prend la forme d’un sondage anonyme conçu et mené par Caroline De Haas et gratte le passé pour y déterrer d’éventuels comportements répréhensibles. Sauf que début 2019, quand l’enquête est lancée à Télérama et, pire, en 2018, quand elle décroche avec son cabinet Egae le juteux contrat de formation des salariés du groupe Le Monde, De Haas est déjà Madame « un homme sur deux ou trois est un agresseur sexuel ».

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Dès lors, comment s’étonner que son « enquête » contre Tellier ait établi comme « preuve » de sa « toxicité » la rumeur d’un SMS graveleux envoyé on ne sait quand… à une femme dont le journaliste ne connaissait même pas le numéro de téléphone ? Qu’elle ait été uniquement à charge, comme le révélait déjà Thibaut Solano de Marianne en octobre dernier en excluant sciemment des témoignages dédouanant le journaliste ? Que De Haas et son équipe aient eu si peu de biscuit à rogner qu’elles aient cherché à extirper les aveux d’une personne extérieure au journal soi-disant « victime » de « comportements déplacés » de la part de Tellier… personne qui devra les menacer de saisir son avocat pour que cesse leur « harcèlement téléphonique » en déplorant une usurpation et une instrumentalisation de sa parole ?

Le Point

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