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Trois préfets en poste en novembre 2020, au moment de deux démantèlements très controversés de campements de migrants en région parisienne, sont visés par une plainte pour “complicité de violences volontaires“.

Dans cette plainte, déposée jeudi 6 mai au tribunal judiciaire de Paris et dont l’AFP a pris connaissance, 34 plaignants et deux associations de défense des exilés accusent le préfet de police de Paris Didier Lallement, le préfet de la Seine-Saint-Denis Georges-François Leclerc et celui de la région d’Ile-de-France Marc Guillaume de “complicité de destruction, dégradation et détérioration” des tentes et affaires appartenant aux migrants.

En substance, ils accusent ces responsables d’avoir sciemment mis en place des opérations de forces de l’ordre violentes pour faire fuir ces personnes à la rue, au lieu d’organiser des mises à l’abri.   […]

Ultramédiatisé, le démantèlement du camp installé au cœur de Paris, le 23 novembre, ainsi que les violences qui étaient survenues en marge de cette évacuation (usage de gaz lacrymogène, de grenades de désencerclement…), avaient suscité une vague d’indignation jusqu’au sein du gouvernement. Le soir même, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, avait évoqué des “images choquantes et demandé un “rapport circonstancié” au préfet de police de Paris. L’Inspection générale de la police nationale (IGPN) (…)

francetv.info

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