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La BBC via son programme pour enfant Horrible Histories va présenter aux jeunes des éléments horribles de l’histoire du pays à travers des sketches et des chansons irrévérencieuses. Les créateurs jurent de «réévaluer ce que nous pensons du passé».

Les premiers Britanniques étaient noirs «avant que ces îles ne soient britanniques». Voilà ce que racontera la série pour enfants Horrible Histories de la BBC à ses jeunes téléspectateurs dans son tout premier épisode consacré à l’histoire des Noirs.

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Richard Bradley, responsable créatif d’Horrible Histories, a déclaré au Telegraph: «Avec les événements de l’été dernier, Black Lives Matter, le meurtre de George Floyd, et la statue de Colston, c’était comme si le monde entier avait eu un moment pour réévaluer ce que nous pensions du passé». «Nous avons pensé que c’était le bon moment pour réfléchir à la façon dont Horrible Histories pourraient aborder tout le domaine de l’histoire des Noirs.» R. Bradley a déclaré que le nouvel épisode dédié «ira plus loin» et explorera comment la Grande-Bretagne a «toujours été un pays avec de nombreuses races et ethnies».

Pour démontrer que la Grande-Bretagne a eu une population noire «depuis le début», le croquis d’ouverture décrira comment les troupes africaines ont habité le mur d’Hadrien au IIIe siècle de notre ère.

Une chanson abordera la population préhistorique de Grande-Bretagne ayant la peau foncée «avant que ces îles ne soient britanniques», en référence à la couleur de peau probable des restes de Cheddar Man, vieux de 10 000 ans.

R. Bradley a déclaré que le contenu sur l’histoire des Noirs est traité de manière comique mais «rigoureuse» par les scénaristes.

M. Bradley a déclaré que le “sens de l’humour noir” britannique pourrait aider à s’attaquer aux aspects inconfortables de l’histoire du pays. Horrible Histories a été accusée d’être une émission “anti-British” après une chanson sur le colonialisme.

Il y avait une colère généralisée l’année dernière contre les paroles qui citaient le thé, le sucre, le coton et même la reine Victoria comme exemples de soi-disant «choses britanniques» qui sont «de l’étranger» ou «franchement volées».

(…) The Telegraph 

(Merci à Louis Ricard)

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