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10/06/21

D’un point de vue occidental, Lale Gül est une jeune femme tout à fait normale. Du point de vue des musulmans les plus stricts, en revanche, elle est une véritable honte. Après la publication d’un livre qui lui a valu de recevoir pas mal de menaces, elle vit aujourd’hui cachée dans un endroit tenu secret.

Lale Gül a déjà reçu plus de 70 menaces de mort. Parce qu’elle a écrit un livre sur sa vie de jeune femme de 23 ans. La police a jusqu’à présent pu identifier et arrêter deux des individus qui ont souhaité sa mort sur Instagram et d’autres médias sociaux. Ils appartiennent au mouvement Sharia4Belgium.

La suite sur Le Soir


24/04/21

Un garçon de 15 ans a été arrêté en Belgique pour avoir menacé en ligne une femme, âgée de 24 ans originaire d’Amserdam, a indiqué vendredi la police néerlandaise, sans mentionner l’identité de la victime. Mais d’après les informations rassemblées, il s’agit de Lale Gül. L’écrivaine néerlandaise d’origine turque a été informée de l’arrestation de son harceleur présumé, a souligné la police.

Depuis la sortie de son livre “Ik ga leven” (“Je vais vivre“), Lale Gül est victime de cyber-harcelèment. Dans ce roman, qui raconte l’histoire d’une famille islamo-conservatrice vivant dans l’arrondissement d’Amsterdam-Ouest, elle porte un regard critique envers les traditions islamiques turques avec lesquelles elle a grandi.

Les Pays-Bas ont demandé une demande d’entraide judiciaire à la Belgique, qui a mené une enquête plus approfondie. “Étant donné le jeune âge de la victime, aucune information ne sera révélée le concernant“, a souligné la police.

Le 1er avril dernier, un jeune homme de 19 ans avait également été arrêté pour avoir proféré des menaces à l’encontre de Mme Gül.

RTFB


24/03/21

Menacée de mort… à cause de Je vais vivre ! Lale Gül vient de publier un premier roman largement autobiographique qui décrit l’enfance et la jeunesse d’une jeune femme dans un milieu turc musulman. Ce roman est aujourd’hui en tête des ventes, mais depuis sa publication, à l’instar d’un Salman Rushdie, son auteure vit cachée, à 23 ans seulement, visée par de nombreuses menaces de mort.

En voici un extrait :

« Écouter, jouer de la musique : interdit. Donner un rendez-vous : pas le droit. Fréquenter des personnes du sexe opposé : illégal. S’habiller avec élégance et se maquiller : inapproprié. Rester dehors le soir : pas autorisé. Regarder des films ‘‘immoraux’’, des séries ‘‘infectes’’ : inacceptable (je ne parle pas de porno, juste de films où l’on échange un baiser). Célébrer un anniversaire ou d’autres fêtes d’infidèles : hors de question. Travailler avec des hommes : proscrit. Sortir danser ou assister à un festival : prohibé. […] Suis-je donc condamnée à vivre comme une grasse plante d’intérieur ? Suis-je censée aller vers un mariage d’où tout sexe a été dégagé avant même que ça n’ait commencé, parce que mes géniteurs ont choisi pour moi une exsangue bite coranique totalement dénuée d’humour ? Puis me transformer en poule pondeuse comme toutes les femmes de mon entourage ? Et ronger ainsi mon frein le reste de mon existence ? Est-ce là ma raison de vivre ? Ma tragédie réjouit-elle donc Dieu ? »

Ainsi s’exprime Bürsa, héroïne du roman Ik ga leven (« Je vais vivre ») de Lale Gül, jeune femme née en 1997 à Amsterdam de parents analphabètes, arrivés peu avant de Turquie. Âgée de vingt-trois ans aujourd’hui, elle a une sœur de dix ans et un frère de vingt ans, lequel serait apparemment le seul de toute la famille à la défendre.

Une existence sous une cloche de vert islamique

Lale Gül grandit dans un quartier défavorisé et peuplé d’immigrés, essentiellement des communautés turques et marocaines, totalement musulmanes, à l’exception de chrétiens originaires du Surinam – dont la nourriture est moquée à Noël, traitée comme de la merde parce que non halal. Parmi les rares Néerlandais autochtones, on compte les professeurs. Le week-end, Lale se rend à l’école coranique où on lui dit quoi manger, comment se tenir, de même qu’on lui inculque à marche forcée une haine tenace contre les États-Unis et plus encore contre Israël.

[…]

Profession Spectacle

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